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Bouddhisme Zen ou Tibetain

 
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Andredelisle



Inscrit le: 12 Mai 2011
Messages: 5
Localisation: Longueuil

MessagePosté le: Dim 18 Déc, 2011 18:06    Sujet du message: Bouddhisme Zen ou Tibetain Répondre en citant

Bonjour à tous, j'ai un petit problème a savoir quel voie devrai-je suivre?

Depuis mon jeune âge j'ai tout le temps été intéressé par le bouddhisme tibétain que je trouve quelques fois un peu compliqué tandis que le zen, j'aime son côté étique, disons beaucoup plus structuré, et puis sur un autre côté, j'aime bien le côté Vipassana Pleine conscience.

Alors comment démeller toute ça?

Un frère du dharma ma déjà dit!
Suis en une et approfondie là!
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manwe



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Messages: 107
Localisation: Marseille

MessagePosté le: Dim 18 Déc, 2011 19:06    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour a toi et bienvenu,

c'est deux traditions (zen et tibétainne) font partie du grand véhicule,

cependant le zen s’étant plus occidentalisé, il est plus accessible au quotidien (grand nombre de dojo, maitre etc) et peut être aussi plus accessible dans ces enseignements.

Je n'ai personnellement pratiqué aucune de ses traditions,
mais je me suis un peu intéressé a la tradition zen, présente proche de chez moi et je me suis demandé si je ne devais pas me tourner vers cette tradition pour bénéficier d'une pratique concrète au quotidien, encadré et suivit par un maitre.

Car en effet ma pratique solitaire de la tradition theravadienne, s'enlise fréquemment, n'a pas de fil conducteur ou d'encadrement, et ça me manque pour progresser.
c'est cependant de cette tradition que je me sens le plus proche.

Ainsi j'en profite pour vous soumettre une question que je n'ai pas réussit
a résoudre:
Peut on comparer ou opposer zazen à vipassana ou samatha?

Concernant ta question,
N'ayant aucune attirance particulière pour l'une ou l'autre tradition dans ton cas, je t'orienterai plus vers le zen étant plus accessible en terme d'infrastructure.

bien a toi
manwe
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Andredelisle



Inscrit le: 12 Mai 2011
Messages: 5
Localisation: Longueuil

MessagePosté le: Mar 20 Déc, 2011 1:53    Sujet du message: Bouddhisme Zen ou Tibetain Répondre en citant

Mon centre de méditation le plus proche, est un temple bouddhiste tibétain et c'est cette tradition que j'ai suivi depuis très longtemps, mais le ZEN, je trouve que c'est une tradition qui est plus structuré genre la façon de marcher de s'assoire, alors une discipline assez précise.
Le temple bouddhiste tibétain est a 5 minutes de chez moi tandis que le temple zen le plus proche est à une heure. Nous a montréal il y a beaucoup plus de temple bouddhiste que de temple zen.
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yokoshu



Inscrit le: 24 Sep 2011
Messages: 15

MessagePosté le: Mar 20 Déc, 2011 9:10    Sujet du message: Répondre en citant

C'est chez toi qu'il faut méditer et nulle part ailleurs. A 0 mn de ta chambre.

Ailleurs, c'est une dépendance, un imaginaire.

Même un groupe "spirituel", c'est une égrégore "tribale" particulière.

Il y a déjà assez de choses à contempler en soi-même et dans son environnement proche pour aller s'embarasser avec d'autres soi-mêmes et d'autres environnements. Le moine n'est pas toujours celui qui renonce
au jean...


Mais on ne peut s'en apercevoir qu'après l'avoir fait. Alors va faire du zen, c'est moins cosmétique. Mais pendant les deux heures de voitures, "pratique" la voiture.
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cgigi2
Modérateur


Inscrit le: 02 Mar 2007
Messages: 793

MessagePosté le: Mar 20 Déc, 2011 17:12    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ouvrir la chambre au trésor
Un enseignement de John Crook



Sur le site :

Abrir la cámara del tesoro, la traduction espagnole
Pas de chemin du tout !, un autre enseignement oral de John Crook
Évacuations, un enseignement de maître Sheng-yen


"Si vous poursuivez ces pratiques pendant un moment, la chambre au trésor s'ouvrira naturellement et vous pourrez en profiter pleinement." Tels sont les mots de conclusion d'un rituel sôtô zen. Retenez bien : "La chambre au trésor s'ouvrira naturellement".

La méditation ne nous oblige pas à un effort désespéré pour arriver quelque part. La pratique de la méditation devrait être quelque chose de naturel, comme de respirer ou de marcher. S'il y a trop de contrainte, de tension, la méditation devient égoïste. Elle devient une forme de désir, une forme de besoin. C'est la raison pour laquelle la pratique de la méditation a pour principe fondamental une profonde relaxation. L'utilisation de la respiration ou la répétition d'un mantra permettent à l'esprit de se calmer. Ces procédés ne sont pas la méditation en elle-même, mais sont des préliminaires. Ils permettent d'amener l'esprit dans un espace plus calme où la méditation peut naître d'elle-même. Lorsque l'on s'assied face au mur, la première chose à faire est de vérifier où se trouve l'esprit. Parfois il est très calme et vous pouvez simplement écouter le chant d'un oiseau, mais plus communément l'esprit est plein d'une énergie vagabonde, s'élançant de-ci de-là. Un pratiquant me le décrivait ainsi : "Les chiens de chasse sont sortis. Ils cherchent sans répit, ils chassent sans répit." Il n'est pas toujours facile de savoir ce qu'ils chassent. Les désirs de l'ego dans son besoin de confort, son besoin de sécurité, son besoin d'être approuvé par lui-même et par les autres, tous ces besoins font naître la chasse. Nous voulons des assurances, le soutien qu'apportent les autres en nous disant que tout va bien. Il y a ce besoin insatiable d'un peu d'amour. L'agitation permanente de l'ego divaguant librement est comme un moteur d'automobile qui tournerait à vide, avec son ronronnement sourd en bruit de fond. C'est l'agitation de l'ego mendiant : la souffrance fondamentale.

MukodokuQuand vous vous asseyez, la première chose à faire est de découvrir où se trouve votre esprit. Il suffit de reconnaître cela. Il suffit de remarquer l'irritation que crée l'approche d'un avion, cette intrusion non voulue d'un pilote dans le ciel. Il suffit de reconnaître la façon dont l'esprit est perturbé, expulsé de son centre. De cette reconnaissance naît souvent une réalisation. Simplement savoir où se trouve l'esprit y suffit souvent. "Oui", pourriez-vous dire, "Oui, voilà où il se trouve. Voilà ce qui m'occupe en ce moment." Donc la première chose à faire est de vérifier où se trouve l'esprit.

La seconde chose à faire est d'ouvrir votre esprit à l'univers. L'univers est juste en face de vous. Ouvrez-vous simplement aux sons dans la pièce où vous êtes assis, au mur blanc, à votre propre corps, aux amis avec lesquels vous méditez. Tout cela est l'univers. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre!

Tout cela est présent précisément à ce moment comme une seule expérience. Pouvez-vous entrer en relation avec elle ? Pouvez-vous ouvrir votre cœur de telle façon que cette expérience de vous-même comme juste être là vienne tranquillement reposer en vous ? Rien d'extraordinaire.

Dôgen, le grand maître japonais qui a amené le zen Sôtô de Chine au Japon, parle des trois activités en zazen : penser, ne pas penser, ni penser ni ne pas penser. Quand l'esprit entre en zazen, il ressasse le passé ou bien peut-être les espoirs pour le futur. La pensée se tisse à partir d'espoirs et de peurs. Et quand vous vous dites : "Oh, je devrais être en train de méditer, je ne devrais pas être en train de penser, je ne devrais pas être occupé à me faire du souci ou à me tourmenter." Cette attitude, c'est le rejet de la pensée, l'effort pour ne pas penser, qui crée son propre problème. La pratique du juste s'asseoir nécessite qu'on laisse jaillir ce qui est prêt à l'être.

Lorsque nous nous asseyons pour méditer, c'est comme de décapsuler une bouteille de bière, toute la mousse jaillit et il vous faut observer ce que disent les bulles. "Oui, c'est cela", "Oui, c'est ceci. Oui, c'est ainsi." Ensuite n'y stagnez pas et ne travaillez pas avec, laissez les retomber! Laissez passer et retournez au silence jusqu'à ce que quelque chose d'autre jaillisse spontanément. Sans le chercher, sans tenter d'y travailler. De telle façon que si quelque chose se présente, vous êtes juste assis. Cette pratique s'appelle "sans penser et sans ne pas penser". il s'agit simplement d'être, naturellement. C'est la façon dont fonctionne un esprit qui n'est pas agité. Les choses naissent et les choses s'évanouissent.

Pour pratiquer zazen, trois attitudes plutôt démodées sont nécessaires. La foi, la volonté et s'autoriser à abandonner tout besoin particulier de réussite. La foi vient de ce que l'on connaît des personnes qui ont découvert que la méditation possède une réelle valeur. La foi vient de ce que l'on connaît un peu les Écritures et que l'on fait confiance aux manuels de méditation. La foi vient de votre savoir. Lorsqu'on est assis face au mur, l'esprit peut être troublé et en pleine agitation. Quand de tels moments se présentent, souvenez-vous qu'il y a eu et qu'il y aura encore des moments dans lesquels la grande paix se manifeste.

Cette foi nous permet d'avoir la volonté de méditer. La volonté de méditer est nécessaire pour contrecarrer ce genre de complaisance qui consiste à dire "il y a un excellent programme à la télévision, je vais le regarder" ou encore "je vais aller me promener dans les bois pour admirer les campanules, je pourrais toujours méditer une autre fois." La volonté, c'est simplement affronter à un certain degré nos complaisances envers nous-mêmes, celles qui nous poussent à rechercher le confort. La foi et la volonté permettent de travailler sans la force motrice des grandes espérances.

Il est important de savoir que la méditation produit véritablement la chambre au trésor, que celle-ci s'ouvre naturellement. Vous avez besoin d'une récompense. Vous avez besoin du bénéfice de la connaissance directe. C'est pourquoi, au début, on devrait être très simple et "travailler" dur. Il vous faut faire l'expérience de la grande paix, parce qu'une fois que vous avez atteint même momentanément la grande paix, votre foi est alors confortée et l'utilité d'appliquer la volonté devient claire.

Je peux vous dire que lorsque j'ai commencé à pratiquer la méditation au Centre Samye Ling en Écosse, je faisais cinq ou six séances d'une heure chaque jour. Et ces séances étaient très pénibles, de grandes luttes mentales, beaucoup d'inconfort physique. Mais avec le temps, cela a disparu. Certaines séances étaient meilleures, puis d'autres. Et le cinquième jour environ, je suis allé me promener. Et simplement le vent soufflait au travers de ma tête. Le paysage est devenu lumineux comme s'il avait été de jade vert. Mais ce ne sont que des mots. Chacun d'entre nous doit en faire l'expérience par lui-même.

Il est important de savoir que l'esprit non-né est là présent à l'intérieur de vous. L'esprit agité n'est que le mouvement des vagues à la surface de l'océan. Quand les vagues se calment et que le vent tombe, la mer devient claire. Le processus de la méditation consiste à laisser les vagues se calmer. La chambre au trésor s'ouvre sur une profonde tranquillité. Dans cette tranquillité il n'existe plus de manque. Il y a la profondeur. Nirvâna signifie "éteint". L'esprit a éteint tous ses manques et ses désirs mesquins. Il se fait un profond silence comme celui d'une nuit de pleine lune sur un océan sans ride. Et tandis que vous êtes là dans cette grande nuit, la signification de la chambre au trésor en train de s'ouvrir s'élève en vous, une joie particulière commence à se manifester. Et c'est cette joie qui est le début de la méditation.

Hommage aux Bouddhas dans tous les mondes.
Hommage aux bodhisattvas dans tous les mondes.
Hommage au Livre de la Grande Sagesse.


Avec l'aimable autorisation de John Crook. Reproduction interdite. [Télécharger et imprimer le texte complet au format pdf]. Illustrations : John Crook et maître Sheng-yen, Mukodoku ("sans mérite"), une calligraphie de Kôdô Sawaki (DR).


Vous êtes ici : Sommaire général >>> Enseignements >>> Ouvrir la chambre au trésor (John Crook)

http://www.zen-occidental.net/enseignements/crook1.html



gigi dit:
La chambre aux trésor n'est pas bien loin,
elle est toujours à l'endroit
ou nous nous trouvons
Ici et Maintenant
avec metta
gigi

_________________
Que tous soient en liaison
Avec les Bouddhas des Trois Temps
Passés, Présents et Futurs,
Ici et Maintenant.
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Chaosophe



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Messages: 125

MessagePosté le: Jeu 29 Déc, 2011 15:30    Sujet du message: Répondre en citant

Demander à autrui quelle tradition spirituelle suivre esta ssez singulier ; ce qui est plus étrange est de vouloir choisir selon la proximité d'un centre !

Bouddhisme tibétain ou Zen sont des créations tardives de certains peuples, ET NON PAS l'enseignement du Bouddha. Pourquoi ne pas s'intéresser d'abord à l'enseignement du fondateur ?
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Adalberon



Inscrit le: 29 Nov 2010
Messages: 12
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MessagePosté le: Ven 30 Déc, 2011 11:18    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Ce message n'a pas pour but d'orienter vers telle ou telle école (chacun choisi), mais est plus une sorte de témoignage.


J'ai longtemps hésité entre deux écoles : le Zen et le Theravada. Je recherche plutôt le silence et je ne crois pas au pouvoir magique des mots. Donc le bouddhisme tibétain me laisse plutôt froid.

Il est vrai que le Zen est plus accessible (géographiquement parlant) en général, que le théravada. Mais de plus en plus d'écoles tibétaines apparaissent aussi.
Personnellement, je me sens plus proche du théravada et j'ai de la chance d'avoir un monastère proche de chez moi.

Il est vrai que la méditation c'est normalement tous les jours et chez soi. Mais il est vrai aussi que de suivre un maitre c'est amplement conseillé, pour éviter de partir sur une mauvaise voie.
Peut-être aussi que le fait d'avoir un groupe près de chez soi peut motiver, au moins au début, mais il est sûr qu'il faut faire le "travail" seul, de toute manière.
Personnellement je suis très content de pouvoir aller de temps en temps au monastère de Tournon (Bodhinyanarama). Cela me motive. Je peux parler avec un maitre ou d'autres méditants. Je trouve cela réconfortant.

Pour savoir quelle école suivre, il est vrai que demander aux autres, n'est peut-être pas la meilleure solution. Il faut essayer les deux et voir ce que son cœur nous dit, nous conseille.

Voilà. J'espère que tu trouveras ton bonheur, mais c'est sûr que ce n'est pas évident.

Courage et bonne année à tous
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yokoshu



Inscrit le: 24 Sep 2011
Messages: 15

MessagePosté le: Ven 30 Déc, 2011 17:32    Sujet du message: Répondre en citant

Bien sûr ! Parler avec un maître ou avec d’autres méditants est important tant que nous avons besoin d’entendre et de réentendre que la seule chose à faire, c’est de demeurer tranquille ; et que la seule chose à laisser faire, c’est l’observation qui émerge naturellement.

Les traditions comme le zen et le théravada sont les plus pédagogiques pour en arriver là. Tout comme d’autres traditions, elles peuvent avoir leurs écueils « fondateurs », ou fondamentaliste.

C’est important aussi tant que nous avons besoin d’un élan « mettique », parce que nous manquons d’énergie pour le trouver en nous-même. C’est le réconfort dont tu parles.

C’est important, aussi, quand on ne dispose pas des nécessités habituelles comme une maison, un salaire, une famille, un certain équilibre psychoaffectif, ou quand on projette l’éveil dans un devenir, ou quand on veut enseigner une tradition. Alors la présence du maîtres, d’autres méditants, d’un monastère est nécessaire, un moment où tout cela nous manque… ou pour la vie.

Quand tout cela est acquis, parler avec un maître ou d’autres méditants, nous paraît aussi inutile que ouvrir un manuel que l’on connaît par cœur ; aussi futile que bavarder à la terrasse d’un café des impressions d’un film. Ce qui ne veut pas dire qu’on le fait plus, mais cela veut dire qu’on le fait pour la joie d’une résonance, si elle se présente, sans rien en attendre, et aussi pour la joie de confirmer que personne ne peut rien pour nous.

Salutations à Nyanadharo et à son équipe de Tournon !
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Istiqama



Inscrit le: 01 Fév 2010
Messages: 86

MessagePosté le: Mer 11 Juil, 2012 11:46    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis toujouts étonné de voir les critiques que les différentes écoles s'adressent par "pratiquants" interposés.
Le mieux, c'est l'école, la tradition qui nous mène à la délivrance, à l'éveil en fonction de nos besoins individuels propres. Et pour comprendre ce qui répond le mieux à nos besoins, il faut se renseigner, étudier un minimum et s'assurer que les pratiques nous soient adaptés. Donc Andredelisle, n'écoute pas les autres. Ils n'ont aucun moyen de te dire ce qui est le mieux pour toi. Je pense, en tous cas, que la proximité géographique d'un centre, d'un temple, d'un dojo ou de quoi que ce soit d'autre est le dernier paramètre à prendre en ligne de compte.
Par ailleurs, il faut éviter de donner des conseils somme toute infondés, démagogiques ou encore égotiques.

Manwe, qu'est-ce qui te fais dire : "cependant le zen s’étant plus occidentalisé, il est plus accessible au quotidien (grand nombre de dojo, maitre etc) et peut être aussi plus accessible dans ces enseignements."
De quel Zen parles-tu, Soto ou Rinzaï ? Peux-tu argumenter davantage stp ?
Yokoshu, je suppose que tu as fait ce que tu dis, ça semble implicite :
"Mais on ne peut s'en apercevoir qu'après l'avoir fait. Alors va faire du zen, c'est moins cosmétique."
alors, tu peux expliquer ce que tu appelles "cosmétique" ?

Ensuite, quand je lis les vais d'experts du genre : "Bouddhisme tibétain ou Zen sont des créations tardives de certains peuples, ET NON PAS l'enseignement du Bouddha. Pourquoi ne pas s'intéresser d'abord à l'enseignement du fondateur ?" Chaosophe, pourrais-tu résumer en quelques lignes, mais toi-même, ta vision du bouddhisme tibétain ou zen ?

Et pour terminer, Yokoshu : "Quand tout cela est acquis, parler avec un maître ou d’autres méditants, nous paraît aussi inutile que ouvrir un manuel que l’on connaît par cœur ; aussi futile que bavarder à la terrasse d’un café des impressions d’un film."
Doit-on comprendre que tu n'en es plus à ce vil stade ? Mais que fais-tu sur un forum ? Par ailleurs, si le rôle du maître s'arrête à ce que tu crois avoir compris, c'est que tes réalisations ne dépassent pas les limites de tes consciences.

Il n'y a pas de cosmétisme, de voie facile ou plus aisée. Toutes insistent sur l'étude, la réflexion et la pratique. Toutes sont très élaborrées. Le reste, c'est souvent du New Age ou de l'égarement personnel mais pas du bouddhisme.
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Comme une mère protègerait son unique enfant au risque de sa propre vie, cultivons un amour sans limite envers tous les êtres.
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manwe



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Messages: 107
Localisation: Marseille

MessagePosté le: Mer 11 Juil, 2012 21:30    Sujet du message: Répondre en citant

manwe a écrit:
bonjour a toi et bienvenu,

c'est deux traditions (zen et tibétainne) font partie du grand véhicule,

cependant le zen s’étant plus occidentalisé, il est plus accessible au quotidien (grand nombre de dojo, maitre etc) et peut être aussi plus accessible dans ces enseignements.

Je n'ai personnellement pratiqué aucune de ses traditions,


Pour te repondre sans parapher mon precedent post,
cher istiqama,

je dirais simplement que oui pour moi et de mon expérience,
le zen (soto) s'est plus occidentalisé par rapport au bouddhisme tibétain.
D'une part du à l'ancienneté de son implantation en France (plus grande que celle du bouddhisme tibetain) et d'autre part du a son accessibilité au quotidien, je m'explique...

Enseignement en français plus nombreux que ce soit a travers des livres ou a travers l'enseignement de maître zen francophone, ainsi que des lieux de pratique avec enseignant francophone plus nombreux et plus régulier.
Entraînant inévitablement une communauté francophone plus importante.

En cela le zen soto est pour moi plus occidentalisé/accessible que le bouddhisme tibétain.
je tiens a préciser que malgré ce constat de ma propre expérience, il ne s'agit en aucun cas d'un quelquonque jugement de valeur entre telle ou telle philosophie/tradition voir meme entre telle ou telle religion.

maintenant peut être que mes paroles proviennent tout droit de mon ignorance profonde et je m'en excuse au prés de tous ceux qui les pensent contradictoire avec leur croyance.

je précise qu'au jour d'aujourd'hui
je n'ai encore jamais pratiqué le bouddhisme tibétain et ne mis suis intéressé que de très loin.

maintenant comme tu le dit si bien:
la meilleur philosophie/pratique/religion pour une personne et celle qui la fera avancer au mieux sur le chemin de de l’évolution vers l'eveil
et ce par quelque moyen/pratique que ce soit.

"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
avec metta et toute ma bienveillance
manwe
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Istiqama



Inscrit le: 01 Fév 2010
Messages: 86

MessagePosté le: Jeu 12 Juil, 2012 8:40    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Manwé et merci pour tes explications qui me permettent de mieux saisir ce que tu exprimes.
Effectivement, les arguments que tu développe doivent être pris en compte. La proximité, la langue de communication, etc., facilitent l'accès aux enseignement et aussi la pratique.
Toutefois, il faut prendre garde à ne pas leur donner une importance majeure.
Je serais bien incapable de donne le moindre conseil à qui que ce soit sur le choix d'une tradition bouddhique. Encore une fois, c'est une question personnelle.
Je pense qu'au tout début, compte tenu de l'opacité de notre esprit, des perturbations permanentes qui nous empêchent de voir les choses telles qu'elles sont, le plus important, c'est de s'engager dans le bouddhisme et d'en étudier correctement les enseignements de base pendant un certain temps. A ma connaissance, il n'y a pas de divergence entre les différentes traditions à propos de ces enseignements qui reposent tous sur la reconnaissance de la souffrance et l'insatisfaction qui en découle.
Ensuite, quand on y voit un peu plus clair, le choix se fait souvent sentir de lui-même (il se peut d'ailleurs qu'on ait immédiatement fait le choix opportun, pourquoi pas).
Rien ne presse, même pour des gens impatients comme nous qui ont pris l'habitude d'appuyer sur un bouton pour satisfaire immédiatement leur moindre désir. La marche qui conduit à l'éveil s'inscrit dans une longue perspective.
En revanche (je ne parle pas pour toi), condamner, critiquer, philosopher, adopter des polémiques sur les traditions qui ne sont pas les autres me semble néfaste d'un point de vue karmique. En parlant de point de vue karmique, je ne m'inscris pas dans une logique de culpabilisation ou de rétribution. Je ne suis pas théravadins mais si l'on s'en réfère aux suttas (SN 22.56, 57), sankhara est définie comme l'intention et (AN 6.63) l'intention est ce que le Bouddha considère comme le kamma. En d'autres termes, nous sommes ce que nous pensons. Alors, ayons de bonnes pensées !
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