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Histoires du Bouddhisme

 
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Pieru
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MessagePosté le: Sam 29 Jan, 2011 16:22    Sujet du message: Histoires du Bouddhisme Répondre en citant

Dans une conférence récente sur l'histoire du Bouddhisme on apprenait (via Mr Trotignon) que celle-ci s'est construite à travers des cycles naturels et mouvements de réactions "opposant" deux types de disciples/moines.
D'une part les arannaka-samana itinérants, proche du mode de vie ascétique du Bouddha, vivant et pratiquants seuls ou en petites communautés dans la forêt. Et d'autre part les bhikkhu-viharasin (moines résidant), qui se sont installés dans des monastères, proche des laïcs (et des tentations), et qui ont privilégiés l'étude théorique et l'enseignement.

Les arannaka vont reprocher aux viharasin de systématiser un enseignement qui était à la base "circonstanciel" (comme l'Abhidhamma), de se vouer aux textes plutôt qu'à la pratique méditative et ils vont critiquer leur recherche d'honneur, de gains et leur fréquentation des hautes castes...
Les viharasin vont reprocher aux arannaka leur solitude et leur élitisme, leur pratique pas assez approfondie, leur incapacité d'enseigner au plus grand nombre, et vont critiquer leur aspect sauvage et même "mystico-magique"...

A partir de là on peut constater que les mouvements de "réformes" et de "perpétuation" du Dharma de Bouddha ont pu s'exercer "dans tous les sens" et sous de nombreuse formes, pas uniquement comme on le conçoit habituellement (Mahayana VS Hinayana, Theravada VS Mahayana, ...). Cela permet d'éclairer un peu mieux cette diversité!
D'où l'apparition de courants rejetant tout intellectualisme comme celui de Nagarjuna ou du Ch'an.... Et des écoles qui vont insister sur la discipline, rajoutant même des règles au vinaya (lors du 2eme concile et la division en plusieurs écoles), rendant l'enseignement plus restrictif et systématique....


Quel est votre ressenti par rapport à tout cela?






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Longchen



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MessagePosté le: Sam 29 Jan, 2011 20:02    Sujet du message: Répondre en citant

C’est amusant je lisais ton post où tu mentionnes la séparation entre deux types de moines/disciples, les résidants (plus orientés vers l’étude des textes) et les itinérants (plus orientés vers la pratique) ...et je remarque que la photo du Bouddha (et du disciple à côté) que tu as choisi de poster n’ont pas de tête ! Wink

Citation:
Quel est votre ressenti par rapport à tout cela?

Je conçois qu’il y a dans ce monde humain des modes de vie plus adaptés à certains tempéraments ; les uns sont plus à l’aise dans une vie sédentaire, ils aiment l’étude, y sont naturellement portés ; pour d’autres la vie itinérante a plus d’attrait, tout comme le côté « mystique », et sont davantage dans le ressenti, l’intuition, etc.
Cela m’évoque un peu l’opposition de la tête et du cœur qui est un thème qui revient parfois, souvent la balance penche d'un côté ou de l'autre.
Mais au delà de ces différences, extérieures en un certain sens car il s’agit de choix de vie différents (modes de vie), certes aussi d’une approche de la Voie différente, je me pose la question du fond.
Si ces deux groupes ne sont différents que sur des aspects périphériques en quelque sorte mais unis dans le fond, c’est tout bon, sinon...
J’ai lu que diviser n’apportait que le doute.

Amitiés


Dernière édition par Longchen le Mer 02 Fév, 2011 11:12; édité 1 fois
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Pieru
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MessagePosté le: Lun 31 Jan, 2011 20:16    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ta réponse...

Le cœur ou la tête, oui cela me parle, si on n'a plus la tête il nous reste le cœur...Very Happy (si les statues n'ont plus de tête c'est sans doute que j'ai du me la prendre un peu trop...!)
Est-ce que ceux qui se différencient divisent? Pas forcément.
L'important est d'avoir une base en commun en effet...

Il y a eu des différences notables dans la façon d'envisager l'enseignement de Bouddha au fil du temps. Puisque celui-ci a une grande faculté d'adaptation. Et le fait qu'il perdure aujourd'hui sous de diverses formes peut se révéler une richesse, dans ses "traitements complémentaires".

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Longchen



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MessagePosté le: Lun 31 Jan, 2011 21:05    Sujet du message: Répondre en citant

Quand j'avais rédigé ma réponse j’avais lu l’instant d’avant une parole d'Ajahn Chah (mais c’était sur un tout autre sujet et dans un contexte précis) s’agissant de la division qui n’apporte que le doute.
Diviser n’apporte pas toujours le doute, il nous faut même souvent le faire, sinon on mélangerait tout.

Le sujet que tu as ouvert n’est pas facile...mais intéressant !
Devant la diversité du bouddhisme je suis parfois un peu désarçonné ; je me demande si tout le monde parle bien de la même chose.
Pour celles et ceux qui arrivent vers le bouddhisme avec un esprit neuf cela peut ne pas être facile et demander beaucoup de patience (en fait cela m’en a demandé et m’en demande encore beaucoup)
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Pieru
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MessagePosté le: Mer 02 Fév, 2011 21:55    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai qu'au départ ce n'est pas évident.
Sans motivation c'est même une masse impénétrable...!
Le vénérable Nyanadharo dit qu'il faut essayer plusieurs voies, et voir celle qui nous convient le mieux.
Jack Kornfield voit plutôt les différents véhicules comme des étapes successives dans le cheminement du disciple.
C'est comme les arannaka et les viharasin, l'étude et la pratique, nous avons ces deux aspirations en nous.
Dhamma sami disait qu'il faut remonter à la source des enseignements.
Je l'ai fait. Le cœur (de l'enseignement) est excellent et unique...
Et rien n'empêche de descendre vers le lac ou la mer, contempler, savourer et demeurer avec la saveur du Dhamma (les saveurs du Dhamma?)...
Wink
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viriya
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MessagePosté le: Jeu 03 Fév, 2011 18:54    Sujet du message: Répondre en citant

Cette division est un peu étrange pour moi, car si on étudie le sutta qui est la base du bouddhisme, les reproches les uns envers les autres n'ont pas de sens.
extrait du sutta de mise en mouvement de la roue du Dhamma (Dhammacakkappavattana sutta SN 56.11)
    ....
    Moines, c'est avec la compréhension: "Ceci est la Vérité Noble dite dukkha" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite dukkha doit être comprise " que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite dukkha a été comprise" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Ceci est la Vérité Noble dite la cause de dukkha"que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cause de dukkha doit être détruite" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cause de dukkha a été détruite " que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Ceci est la Vérité Noble dite la cessation de dukkha" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cessation de dukkha doit être atteinte" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite la cessation de dukkha a été atteinte" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension que: "Ceci est la Vérité Noble dite le sentier conduisant à la cessation de dukkha" que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite le sentier conduisant à la cessation de dukkha doit être parcouru " que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, c'est avec la compréhension: "Cette Vérité Noble dite le sentier conduisant à la cessation de dukkha a été parcouru " que, dans les choses qui n'avaient pas été entendues auparavant, s'est élevée en moi la vision, s'est élevée en moi la connaissance, s'est élevée en moi la sagesse, s'est élevée en moi la science, s'est élevée en moi la lumière.

    Moines, tant que cette vision et connaissance réelle des quatre Vérités Nobles sous leurs trois aspects et dans leurs douze modalités n'était pas absolument claire en moi, aussi longtemps je n'ai pas proclamé à ce monde avec ses dieux, avec ses Mārā et ses Brahmā, et ses humains, ses religieux et ses prêtres, que j'avais atteint l'incomparable et suprême connaissance. Cependant, moines, lorsque cette vision et connaissance réelle des quatre Vérités Nobles sous leurs trois aspects et dans leurs [b]douze modalités(/b] me devint parfaitement claire, alors seulement j'ai proclamé à ce monde avec ses dieux, avec ses Mārā et ses Brahmā, et ses humains, ses religieux et ses prêtres, que j'avais atteint l'incomparable et suprême connaissance. Et la connaissance profonde s'est élevée en moi: "Inébranlable est la libération de ma pensée, cela est ma dernière naissance, il n'y aura plus d'autre existence."

    Traduit du Pali par Môhan Wijayaratna
    http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/sutta_tipaka/txt/dhammacakkappavattana_mw.html


On voit qu'il faut
1/ prendre conscience, étudier, comprendre la réalité de la souffrance, Dukkha
2/ pratiquer pour comprendre in situ, du vécu de la réalité de Dukkha à travers ses différentes manifestations
3/ réaliser clairement sans l'ombre d'un doute de la réalité de Dukkha dans toutes ses facettes de manifestation.

1/ prendre conscience, étudier, comprendre la réalité de la cause de Dukkha qui est l'avidité Tanha.
2/ pratiquer pour abandonner in situ l'avidité Tanha
3/ réaliser clairement sans l'ombre d'un doute de l'abandon de Tanha

1/ prendre conscience, étudier, comprendre l'existence de la cessation de Dukkha
2/ pratiquer pour que la cessation de Dukkha soit réalisée.
3/ réaliser clairement sans l'ombre d'un doute de la cessation de Dukkha

1/ prendre conscience, étudier, comprendre l'existence de la Voie menant à la cessation de Dukkha - l'Octuple Noble Voie.
2/ pratiquer pour développer l'Octuple Noble Voie menant à la cessation de Dukkha.
3/ réaliser clairement sans l'ombre d'un doute que l'Octuple Noble Voie a été développé permettant la cessation de Dukkha.

Ainsi, dans le processus de l'aspiration vers l'éveil, il y a d'abord une prise de conscience, menant à un souhait d'étudier en profondeur puis une mise en pratique pour confronter l'enseignement avec la réalité. Plus ces deux aspects sont en phase, plus ils se soutienennent mutuellement pour progresser dans les sphères de plus en plus subtiles de notre corps-esprit.
Plus on avance dans les zones subtiles de l'esprit, plus on aurait besoin d'un bagage solide d'indications du Bouddha pour regarder dans la bonne direction (yoniso manasikara).
D'où l'importance de l'étude des textes + réalisation (au niveau où on en est) pour interpréter correctement ces textes.
Si les 2 premiers aspects s'avancent "main dans la main" , quand ils arrivent à leur apogée, le troisième aspect -réalisation- se réalise de lui même.

Ce premier sutta est en fait un condensé de l'enseignement du Bouddha. Que le moine soit un arannaka ou un viharasin n'a pas d'importance, car c'est plutôt un mode de vie. L'essentiel est qu'il a assimilé l'enseignement et quand quelqu'un vient lui demander conseil, qu'il pointe correctement vers la bonne direction en accord avec le Dhamma.


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viriya
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viriya
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MessagePosté le: Sam 05 Fév, 2011 13:05    Sujet du message: Répondre en citant

en complément les dernières recommandations du Bouddha
Maha-parinibbana Sutta (http://www.canonpali.org/tipitaka/suttapitaka/digha/dn16.html )
Citation:
"Et comment, Ananda, un bhikkhu est-il une île pour lui-même, un refuge pour lui-même, et ne cherche-t-il aucun autre refuge; avec le Dhamma pour son île, le Dhamma pour son refuge, ne cherche--t-il aucun autre refuge?

34. "Lorsqu'il demeure dans la contemplation du corps dans le corps, sincèrement, en état de comprendre clairement, et attentif, après avoir surmonté le désir et le chagrin par rapport au monde; quand il demeure dans la contemplation des sensations dans les sensations, de l'esprit dans l'esprit, des objets mentaux dans les objets mentaux, sincèrement, en état de comprendre clairement, et attentif, après avoir surmonté le désir et le chagrin par rapport au monde, alors, en vérité, il est une île pour lui-même, un refuge pour lui-même, ne cherchant pas de refuge extérieur; ayant le Dhamma pour son île, le Dhamma pour son refuge, il ne cherche aucun autre refuge.

La pratique du Dhamma doit être présente.

Citation:
Exhortation finale du Béni du Ciel
1. Or le Béni du Ciel s'adressa au Vénérable Ananda, en disant: "Il se pourrait, Ananda, qu'à certains d'entre vous vienne l'idée: 'Terminée est la parole du Maître; nous n'avons plus de Maître.' Mais il ne faudrait pas, Ananda, voir les choses comme cela. Car ce que j'ai proclamé et fait connaître comme le Dhamma et la Discipline, c'est là ce qui sera votre Maître quand je serai parti.

Le Maître est le Dhamma et la Discipline (qui sont les enseignements du Bienheureux compilés par le 1er concile et suivants...)


Voilà ce qu'un moine (et aussi un laïc) devrait considérer : étude & pratique, si il veut s'engager dans la Voie du Bouddha. C'est aussi notre référence.

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idir



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MessagePosté le: Lun 07 Fév, 2011 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

mon point de vue d’humble débutant dans le dhamma me fait dire que c’est dans la nature humaine que d’essayer de projeter la lumière sous différents angles sur le même objet (ou sujet). ajouté à cela, le temps fait toujours son œuvre en apportant, par le bais de l’homme bien sûr, des développements nouveaux à des thèmes anciens. le cœur du questionnement ne se réduit à une interrogation sur la diversité du dhamma mais à la diversité de la pensée humaine tout court. l’esprit humain est créatif, ingénieux et prolixe , il a tout le temps besoin de faire son cinéma.

mais je crois que d’un point de vue bouddhiste la réponse que l’ont peut apporter à cette réalité consiste à dire que les penchants de chacun (intellectualisme, abstractionnisme, esprit pratique, sens des réalités..) dépendent de son karma
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viriya
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MessagePosté le: Mar 08 Fév, 2011 9:27    Sujet du message: Répondre en citant

idir a écrit:
mon point de vue d’humble débutant dans le dhamma me fait dire que c’est dans la nature humaine que d’essayer de projeter la lumière sous différents angles sur le même objet (ou sujet). ajouté à cela, le temps fait toujours son œuvre en apportant, par le bais de l’homme bien sûr, des développements nouveaux à des thèmes anciens. le cœur du questionnement ne se réduit à une interrogation sur la diversité du dhamma mais à la diversité de la pensée humaine tout court. l’esprit humain est créatif, ingénieux et prolixe , il a tout le temps besoin de faire son cinéma.

mais je crois que d’un point de vue bouddhiste la réponse que l’ont peut apporter à cette réalité consiste à dire que les penchants de chacun (intellectualisme, abstractionnisme, esprit pratique, sens des réalités..) dépendent de son karma


malheureusement cette lumière est filtrée par plusieurs épaisses couches de voiles

d'où la prolifération de spéculations, suppositions, de vues altérées...

au point de vue du bouddhisme, la cause fondamentale est l'ignorance (avijja), la soif (tanha), les vues fausses, la vanité.
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Longchen



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Messages: 92

MessagePosté le: Mer 09 Mar, 2011 22:36    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,
Je suis en train de lire « Vertu et méditation » d’Ajahn Chah, et un petit paragraphe m’a fait penser à ce thread.

Citation:
Ajahn Chah:
Dans la vie monastique, si l’Ajahn s’en va ou meurt, presque toujours les moines se mettent à rencontrer des gens, à bavarder entre eux, à former des groupes et le déclin s’installe. Tant que l’on vit sur les mérites du maître, tout se passe bien mais, quand le maître disparaît, les disciples ont tendance à se diviser. Leur vision des choses s’oppose. Ceux qui pensent d’une façon vivent d’un côté, ceux qui pensent autrement vivent ailleurs. Et ceux que ce malaise dérange quittent leurs anciens amis, ouvrent de nouveaux lieux et commencent une nouvelle lignée avec leur propre groupe de disciples. C’est ainsi que les choses se passent et c’est notre faute. Tant que le maître est vivant, nous vivons dans la négligence, sans adopter les critères de pratique enseignés par l’Ajahn ni les faire nôtres au plus profond de notre cœur.
C’était déjà comme cela à l’époque du Bouddha. (...) p103


Amitiés
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tirru...



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Messages: 424

MessagePosté le: Ven 11 Mar, 2011 0:19    Sujet du message: Re: Histoires du Bouddhisme Répondre en citant

Pieru a écrit:
Quel est votre ressenti par rapport à tout cela?

Bonsoir à tous,

Un extrait de sutta peut être :


Citation:
"les rationnalistes" devraient plutôt louer les contemplatifs,"ceux-là qui expérimentent l'état de non-mort (Nibbana) avec leur corps (par la méditation)" et, de même, les contemplatifs devraient louer "les rationnalistes", qui "pénètrent avec sagesse une parole profonde et la voient (avec clarté)" (AN 6, 46)


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