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Rencontre Dhamma
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bica



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MessagePosté le: Mer 07 Fév, 2007 10:48    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai la chance ( ou la malchance puisque je possède donc je suis attachée) d'avoir un grand jardin et aucun voisin , j'habite en pleine campagne ( à 70 km de Paris ) donc je peux méditer en marchant sans être dérangée par le bruit, d'ailleurs je médite plus facilement chez moi que sur Paris , A paris j'entends trop de bruit et j'ai plus de mal à garder mon attention sur ma respiration .

Il est important de savoir méditer en compagnie d'autres personnes alors jeudi je vais à Paris pour écouter Charles Genoud , il y a une méditation guidée , et une méditation silencieuse, ce sera la première fois que je méditerai en compagnie d'autres personnes ( hormis lorsque je faisais du yoga ) Si je fais une Retraite il est important de pouvoir méditer en étant pas seule.
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Dhamma
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MessagePosté le: Mer 07 Fév, 2007 11:54    Sujet du message: Répondre en citant

bica a écrit:
Comment réagir lorsque les personnes que vous aimez vous regarde comme une folle, je ne suis pas encore détachée alors c'est difficile à vivre .
Comment avez vous réagi face à vos amis et à votre famille avant de devenir moine ?


Dans ce forum, les uns et les autres ont plutôt tendance à être élogieux à mon égard. Ailleurs (dans la famille et partout où les gens sont "en dehors du dhamma"), c'est généralement l'inverse qui se passe. Quelles que soient les réactions des gens envers soi, le mieux est de rester aussi neutre que possible. Quoi que l'on fasse, il y aura toujours des individus pour avoir des comportements désobligeants. Même Bouddha était méprisé, insulté. Un excellent proverbe français dit : Le chien aboie, la caravane passe. Ce qui importe est de faire ce que vous savez être bien, en laissant les autres penser ce qu'ils veulent, car on a beau dire ce qu'on veut, on ne changera pas la face du monde.

Cela dit, je suis le premier à éprouver du plaisir quand j'entends ou lis qu'on parle de moi en bien et à être agacé quand on me diffame. C'est une réaction naturelle tant qu'il y a des kilesá. Toutefois, le seul fait d'avoir conscience que la seule chose qui compte est ce qu'on fait et aucunement ce qu'on en dit, permet d'être relativement épargné par les conscéquences émotionnelles provoquées par les on-dit.

À défaut d'un détachement complet, se rappeler simplement que les opinions et les croyances des uns et des autres ne valent pas plus que du vent constitue déjà une bonne protection, comme un bouclier ou un air-bag, qui n'épargne pas quelques chocs mais évite les blessures.

Les personnes saines passent souvent pour des fous auprès des gens malsains : "Quoi, il préfère se laisser piquer par un moustique que de le tuer ? Il préfère se retrouver à la rue plutôt que de dire un petit mensonge ? En plus, il ne boit pas ? Fais-gaffe, il n'est pas normal, il n'est pas net, celui-là !"

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bica



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MessagePosté le: Mer 07 Fév, 2007 12:56    Sujet du message: Répondre en citant

merci vénérable pour toutes ces réponses,
je ne suis qu'au début du chemin et rencontrer déjà, autant d'obstacles, alors que je viens à peine de l'emprunter c'est déroutant.

Edit : Une anecdote : Cela s'est passé bien avant que je décide d'emprunter le chemin mais déjà, je ne voulais pas tuer des insectes ( hormis mouches et moustique , mais maintenant je ferai attention de ne plus les tuer non plus ) bref, un jour alors que j'étais dans la rue devant ma voiture j'ai vu une petite araignée sur son fils sur la voiture et j'ai pensé qu'elle allait périr si je ne l'enlevai pas , j'ai donc pris son fils pour la mettre à l'abri mais à chaque fois le fil s'accrochait et j'ai eu du mal mais j'ai réussi, mon ami qui était dans un magasin juste en face m'a dit que tout le monde me regardait car de loin, personne ne voyait le fil et ne pouvait comprendre ce que je faisais, mais finalement si ils avaient compris que je voulais sauver une petite araignée cela aurait été pire Razz
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Dhamma
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MessagePosté le: Mer 07 Fév, 2007 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

bica a écrit:
rencontrer déjà, autant d'obstacles, alors que je viens à peine de l'emprunter c'est déroutant.


C'est très bon signe ! Celui qui vous dit qu'il débute et que tout est facile dans sa méditation, il y a toutes les chances pour qu'il soit complètement à côté. Chaque fois qu'on s'attèle sur le chemin du dhamma, qui est souvent une pente raide et glissante, les obstacles arrivent. De là, nous avons le choix : soit nous nous efforçons de franchir patiemment un à un les obstacles, soit nous nous arrêtons. Dans le dernier cas, les obstacles disparaissent aussitôt. Non pas qu'ils ont été pulvérisés, c'est seulement de notre vision qu'ils disparaissent.

Ainsi, tant qu'ils ne sont pas franchis, les obstacles demeurent continuellement. En fait, nous commençons à les distinguer losrsque nous ouvrons les yeux sur la réalité. La meilleure façon de franchir un obstacle est d'apprendre à le connaître, le plus directement et le plus en détail possible. Alors seulement pouvons nous le maîtriser.


bica a écrit:
j'ai vu une petite araignée sur son fil


J'adore les araignées, car elles vivent comme les moines, qui se contentent de ce qui "tombe" dans leur bol ; elles se contentent de ce qui tombe dans leur toile.

Araignée du matin, entrain
Araignée de l'après-midi, samádhi
Araignée du soir, espoir

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bica



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MessagePosté le: Mer 07 Fév, 2007 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

Dhamma a écrit:
J'adore les araignées, car elles vivent comme les moines, qui se contentent de ce qui "tombe" dans leur bol ; elles se contentent de ce qui tombe dans leur toile.


Certes, mais n'oublions pas elle tissent leur toile de manière à ce que le plus de proie soient prise au piège de leur toile.
Alors si les moines vivent comme elles, et qu'ils se contentent de tout ce qui tombe dans leur bol, place t'il également leur bol au bon endroit ? Very Happy Laughing
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Dhamma
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MessagePosté le: Mer 07 Fév, 2007 15:39    Sujet du message: Répondre en citant

Les moines vont aussi là où il y a le plus de personnes susceptibles de donner de la nourriture, c'est-à-dire dans les villages ou les quartiers des villes, avec leur bol, non en plein désert. Mais vous avez raison, les moines ne tendent pas de piège. Les métaphores ont toujours une limite.

Cela dit, à l'instar d'une araignée, un moine mange ce qu'on lui donne, sans jamais choisir. Les légumes ne tombent pas souvent dans les toiles d'araignées. Dans la même idée, un moine végétarien serait contraint de ne manger que de la viande si on ne lui donnait que ça, ou se ou laisser mourrir, ou défroquer.

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bica



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MessagePosté le: Mer 07 Fév, 2007 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

Vénérable, Je confirme ici, que je suis prête à mettre à disposition ma maison ( une ancienne ferme dans un petit village de 200 habitants, pas de voisins trop proches pleine campagne ) à seulement 70 km de Paris et à moins de 1 h en train pour une réunion Dhamma.

Si je peux aider sangha d'une manière ou d'une autre ce sera avec plaisir
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