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Forum Mettâ
Bouddhisme originel
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fifi
Inscrit le: 18 Mai 2010
Messages: 173
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 Posté le: Jeu 31 Mar, 2011 22:02 Sujet du message: Salon de la mort en Avril 2011 à Paris |
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Les 8, 9 et 10 Avril à Paris au Carroussel du Louvre
Je donne le lien sachant que c'est le bouddhisme tibétain qui va traiter cette année le sujet mais l'ensemble des conférences est très intéressant :
http://www.salondelamort.com/animations
Si ce n'était pas si compliqué de circuler dans Paris, j'y serait aller sans hésiter. Le programme me plait énormément. C'est dommage
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tirru...
Inscrit le: 02 Aoû 2006
Messages: 424
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| Posté le: Jeu 31 Mar, 2011 22:12 Sujet du message: |
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Merci Fifi, je ne savais pas que ça existait le salon de la mort  Je serais curieux de savoir ce qui s'y passe ? |
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fifi
Inscrit le: 18 Mai 2010
Messages: 173
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| Posté le: Jeu 31 Mar, 2011 22:52 Sujet du message: |
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Je ne savais pas non plus ! Je pense que c'est la première année, enfin je crois... Marie De Hennezel est très connue, je l'ai su en me rendant sur son site :
http://www.versilioslog.com/mariedehennezel/accueil |
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Longchen
Inscrit le: 14 Jan 2011
Messages: 92
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| Posté le: Ven 01 Avr, 2011 9:28 Sujet du message: |
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Je ne connais pas personnellement ce salon mais j’en ai déjà entendu parler dans les médias, cela n’est pas sa première je pense, mais c’est très récent.
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Axiste
Inscrit le: 21 Mar 2011
Messages: 85
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viriya
Web
Inscrit le: 27 Juil 2006
Messages: 601
Localisation: idf
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| Posté le: Ven 01 Avr, 2011 11:40 Sujet du message: |
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super le second aux mêmes dates et même lieu que le premier
comme ça on a deux pour le prix d'un ! 
il y a aussi la présence des croque morts mais sous des appellations très poétiques, ça n'effraie moins
mais curieusement, ça me rappelle une scène dans SOLEIL VERT (1973) où des gens se massent pour pouvoir mourrir en voyant projeter des images de verdure
de beauté de la nature...
_________________
avec metta
viriya |
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Axiste
Inscrit le: 21 Mar 2011
Messages: 85
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| Posté le: Ven 01 Avr, 2011 12:51 Sujet du message: |
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Lol, j'ai eu un doute en postant, mais ....
Merci d'avoir rectifié  |
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Longchen
Inscrit le: 14 Jan 2011
Messages: 92
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| Posté le: Ven 01 Avr, 2011 13:41 Sujet du message: |
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En faisant une recherche sur Google il est question d'une première dans le genre ; c'est curieux je pensais que non... (le post de Passagère de début février peut être ? des médias ont certainement dû en parler courant janvier également)
Sinon voici un petit extrait de Soleil Vert :
http://www.dailymotion.com/video/x8s8i0_soleil-vert_shortfilms
Avec metta |
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cgigi2
Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007
Messages: 793
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| Posté le: Ven 01 Avr, 2011 18:15 Sujet du message: |
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viriya dit:
| Citation: | mais curieusement, ça me rappelle une scène dans SOLEIL VERT (1973) où des gens se massent pour pouvoir mourrir en voyant projeter des images de verdure
de beauté de la nature...  |
gigi dit:
On en est peut-être pas si loin  mais c'était un excellent film, un de mes préférés 
avec metta
gigi
_________________
Que tous soient en liaison
Avec les Bouddhas des Trois Temps
Passés, Présents et Futurs,
Ici et Maintenant. |
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fifi
Inscrit le: 18 Mai 2010
Messages: 173
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| Posté le: Sam 30 Avr, 2011 14:45 Sujet du message: |
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Bon ben il parait que le salon ne sera pas renouvelé l'année prochaine, c'est dommage surtout quand on voit comment la publicité en a été faire
 super markéting l'essayage du cercueil pour éviter d'être inconfortable, il fallait y penser
Soit le sujet est tabou et par conséquent non traité soit il est traité excessivement, avec tous les professionnels présents sur le salon, on n'a pas pu éviter ce genre d'excès ???
Bref ! Et dans le Théravada ( parce que personne n'en a parlé), est-ce qu'il y a des conseils pour accompagner les mourants ou bien est-ce que tout cela est un peu en dehors de la doctrine et fais partie des rituels et traditions locales ? |
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Longchen
Inscrit le: 14 Jan 2011
Messages: 92
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| Posté le: Sam 30 Avr, 2011 17:48 Sujet du message: |
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| fifi a écrit: | Bon ben il parait que le salon ne sera pas renouvelé l'année prochaine, c'est dommage surtout quand on voit comment la publicité en a été faire
super markéting l'essayage du cercueil pour éviter d'être inconfortable, il fallait y penser |
C’est un secteur qui ne connaîtra certainement pas la crise, mais bon...un salon de la mort est quelque chose qui reste délicat quand même...quant à l'essayage du cercueil j’en reste bouche-bée...
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fifi
Inscrit le: 18 Mai 2010
Messages: 173
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| Posté le: Dim 01 Mai, 2011 0:16 Sujet du message: |
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Ha ! Je viens de trouver le sujet qui m'interresse. Je me mets le lien pour le lire plus tard car je suis bien capable de ne pas le retrouver demain ou plus tard pour le lire :
http://forumetta.free.fr/viewtopic.php?t=397&start=45
voilà ! |
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idir
Inscrit le: 19 Fév 2010
Messages: 46
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| Posté le: Ven 01 Juil, 2011 22:03 Sujet du message: |
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je pose mes questions dans ce post car je ne veux pas ouvrir un autre sujet pour ne pas alourdir le forum. de toute façon mes questions concernent la mort d’une manière directe ou indirecte.
est ce que le theravada s’est donné une «théorie de la renaissance», à l’instar du bardo tibetan, pour expliquer comment le processus de la renaissance prend forme?
le theravada dit que le seul monde où un être peut atteindre nibbbana est le monde des humains, je suppose que si l’humanité venait à disparaitre les êtres seraient condamnés à ne plus connaitre la libération telle que pensée dans le bouddhisme
est ce que les autres mondes (celui des devas , des asuras, des esprits affamés…) reconnus par le bouddhisme sont liés aux humains, à la planète terre ou bien sont complètements indépendants de l’univers humain ? |
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cgigi2
Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007
Messages: 793
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| Posté le: Ven 01 Juil, 2011 23:16 Sujet du message: |
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Voici un lien
| Citation: | Metaphysis
sciences, traditions et métaphysique
La mort selon le bouddhisme théravada
7 février 2009 (22:52) | Bouddhisme | Par metaphysis
Que se passe-t-il au moment de la mort ? Mais sait-on au juste ce qu’est la mort et quand elle apparaît vraiment ?
Point de vue du vénérable Tich Thiên Châu, moine vietnamien.
Les phénomènes psychophysiques qui nous constituent naissent et meurent perpétuellement, à chaque instant pendant toute la durée de cette vie. En d’autres termes, il y a la dissolution et la disparition sans cesse répétée de chaque combinaison psycho -physique momentanée.
A propos de l’instantanéité de l’existence, Buddhagosa a écrit, dans le Visuddhimagga, VIII : “Au sens absolu, nous n’avons qu’un temps de vie très court. La vie ne dure que le temps d’un unique instant de conscience. Tout comme la roue d’un chariot, qu’elle roule ou soit immobile, elle ne s’arrête jamais que sur un point de la jante. Ainsi, la vie d’un être ne dure qu’un unique instant de conscience. Dès que cesse cet instant, l’être cesse aussi“. La biologie nous informe aussi qu’en un an, 98% des cellules de notre corps changent. Ainsi, la mort en tant que rupture des facultés vitales d’une forme d’existence n’est que l’interruption temporaire d’une forme, d’une apparence ; elle n’est pas l’annihilation complète d’un individu ; elle est, bien davantage, la manifestation du passage immédiat à une autre existence. Seules les formes des organismes cessent de fonctionner, mais l’énergie, la soif d’existence inclue dans la force karmique, continue de se manifester dans une autre forme de vie. En conséquence, la loi de cause à effet opère sans interrompre les processus de vie.
L’individu est toujours responsable de ses actions et héritera de leurs résultats. En examinant la mort (la conception de la mort dans le Bouddhisme) à l’aide de ces points de doctrine, nous considérons de toutes façons la mort comme un phénomène aussi normal que la naissance. Sur ce sujet, voyons les explications du Bouddhisme concernant ce qui se passe au moment de la mort.
Généralement les gens sur le point de mourir étant physiquement faibles, ne peuvent contrôler ou diriger leurs pensées. Aussi, des impressions provoquées par des événements importants de leur vie présente ou de leurs existences passées, apparaissent activement dans leur esprit qui se trouve incapable de les rejeter.
Ceci constitue les trois sortes de pensées au moment de l’approche de la mort :
1. Le souvenir d’actions importantes, bonnes ou mauvaises, accomplies précédemment (karma)
2. Le symbole de ces actions (Kammanimitta), par exemple, le fusil avec lequel on a tué quelqu’un.
3. L’image de l’endroit où l’on doit renaître (gatini mitta), par exemple le lieu de souffrance extrême (naraka) pour les meurtriers, ou le lieu bienheureux (devaloka) pour les généreux.
Ces trois objets de pensée que l’on ne peut choisir consciemment apparaissent clairement dans l’esprit au moment de la mort. Ces pensées à l’approche de la mort constituent des actions près de la mort (maranasanna kamma1) influençant et déterminant le caractère de l’existence à venir de la même façon que la dernière pensée précédant le sommeil peut devenir la première pensée au réveil.
De même, les actions les plus importantes d’une vie (garuka kamma), ainsi que les actions habituelles, bonnes ou mauvaises deviennent les pensées actives et prédominantes dans les dernières minutes. Si quelqu’une de ces actions est absente au moment de la mort, l’action cachée (katatta kamma) constitue la force qui produit la naissance. Il y a ainsi quatre catégories d’actions (Kamma) qui conditionnent l’apparition des pensées qui précèdent la mort. Après que ce processus de pensée soit apparu dans la conscience directricetadalambana) dont la fonction est d’enregistrer les impressions réelles, la pensée de la mort (cuticitta) advient. C’est la fin de cette existence. (
Du raisonnement aux preuves. “Que se passe-t-il après la mort ? ”
A ce propos, le Bouddha a exposé la “doctrine de la renaissance”. Cette doctrine a son origine dans l’illumination du Bouddha et non dans aucune des croyances pré-bouddhistes avec lesquelles elle a souvent été, à tort, confondue. D’après cette doctrine de la renaissance, la mort est une porte qui s’ouvre sur une autre forme de naissance. Les deux existences sont réunies par la conscience de renaissance (patisandhi-vinnana) qui est conditionnée par la pensée précédant la mort (maranasanna javanacitta) et qui réapparaît au moment de la conception, c’est à dire avec la formation d’une nouvelle vie dans la mère.
Cette conscience est identifiée comme “l’être à naître” (gandhabha). Immédiatement après, elle disparaît dans le courant subconscient de la nouvelle vie (bhevangasota) qu’elle conditionne sans interruption. C’est ainsi la conscience de renaissance qui détermine le caractère latent d’un individu. Il faut remarquer que le Bouddhisme ne dénie nullement l’hérédité parentale, mais insiste sur le fait que l’hérédité essentielle est la force karmique incluse dans le troisième facteur, qu’on appelle couramment “l’être à naître” (gandhabha), de la conscience de renaissance. De la mort à la renaissance, le courant de conscience est transmis sans l’intervention d’aucun intermédiaire (antarabhava). De même, la conscience de renaissance ne transmigre jamais d’une existence passée à une existence ultérieure. Il peut être utile de comparer cela à des phénomènes tels que l’écho, la lumière d’une lampe, l’impression d’un sceau ou l’image dans un miroir. Les deux existences consécutives ne sont ni identiques ni différentes (Milindapanha p. 40).
Comme la conscience de renaissance est conditionnée par la force karmique, on peut renaître après la mort dans l’une ou l’autre des cinq possibilités suivantes :
1. le lieu de souffrance extrême
2. le règne animal
3. les esprits
4. l’humanité
5. les mondes célestes.
Il est bon de dire à ce propos que la doctrine de la renaissance qui est une théorie de la continuité de l’être après la mort, est différente de la doctrine de la réincarnation ou de la transmigration Hindoue ; car c’est en effet une doctrine séparée et tenant le milieu entre les deux extrêmes : la théorie de l’éternité (sassataditthi) qui admet l’existence d’un ego persistant ou d’une personnalité existant indépendamment de ses processus psychophysiques, n’est pas l’enseignement du Bouddha.
La théorie de l’annihilation (uccedaditthi) qui, à l’opposé, admet l’existence d’un égo ou d’une personnalité qui s’identifie entièrement à un processus psychophysique et, par conséquent, qui est annihilé par la mort, n’est pas non plus bouddhiste. La doctrine de la renaissance n’est pas un dogme qui doit être accepté d’avance, mais plutôt un principe qui peut être vérifié. Les 20 cas de renaissance recueillis et analysés par le Docteur Ian Stevenson du “Department of Neurology and Psychiatry School of Medicine”, University of Virginia, et publiés sous le titre de “20 cases suggestive of reincarnation” en constituent une preuve.
Par Tich Thien Châu
Bouddhisme Actualités
1. kamma est la forme en pali du sanscrit karma ↩
http://metaphysis.free.fr/?p=108
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avec metta
gigi
Des infirmiers évacuent le corps d'un moine bouddhiste mort pendant sa méditation, Phitsanulok, Thaïlande, le 19 septembre 2010.
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sayalay
Nonne
Inscrit le: 07 Mai 2008
Messages: 51
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| Posté le: Dim 03 Juil, 2011 13:07 Sujet du message: |
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Bonjour idir
| Citation: | | le theravada dit que le seul monde où un être peut atteindre nibbbana est le monde des humains, je suppose que si l’humanité venait à disparaitre les êtres seraient condamnés à ne plus connaitre la libération telle que pensée dans le bouddhisme |
Le Monde des êtres humains est un des plans où Nibbāna peut être réalisé, mais pas le seul.
L'homme peut connaître la souffrance, ce qui peut participer à faire surgir l'urgence spirituelle (saṁvega); mais il y a également possibilité d'expérimenter des expériences agréables, ce qui n'est pas le cas dans les plans d'existence de misère (apāya). Dans ces plans d'existence, les souffrances endurées sont telles qu'il est très difficiles de développer les actions vertueuses (kusala kamma), voire impossible. Les conditions ne permettent pas de réaliser Nibbāna.
En revanche dans les plans des deva, les plaisirs sensoriels sont si variés et intenses qu'en général, les deva oublient tout simplement de continuer leurs actions vertueuses et de méditer. Ils se laissent emporter par le flot des distraction. Cependant, certains deva, de par leurs perfections spirituelles et leur pratique dans les vies antérieures, peuvent continuer à écouter des enseignements, et réaliser l'Eveil. Cela leur est d'autant plus facile, qu'ils ont moins de pollutions mentales que les êtres humains.
Il en est de même pour les brahma, qui peuvent continuer à méditer dans les plans des brahma et y réaliser le plein Eveil.
Par contre, pour devenir un Bouddha Omniscient, en effet, il est nécessaire pour le Bodhisatta de reprendre naissance en tant qu'être humain.
avec mettā
Dernière édition par sayalay le Mar 05 Juil, 2011 18:02; édité 1 fois |
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