Forum Mettâ

[shirley]

Bonjour a tous et toute !...

Petit récapitulatif pour s'eux qui n'aurai pas suivies:
Maman va bientôt avoir 80 ans, nous n'aspirons toute les deux au même envie et au même exigence a s'avoir "être écouter plutôt qu'être a l'écoute".
Quand elle a un examen a faire je voudrait pourvoit l'accompagnait être a ces coté comme il se doit, mais au lieu de cela quand elle me dit qu'elle doit allé qu'elle que part je me débrouille toujours pour qu'elle ce face amener par une amies ou un voisins.
Pour ce qui ne s'aves pas ,j'ai un passé très charger émotionnellement avec elle ,j'ai fais tellement de chose durent les 30 première année de ma vie, 'j'ai même eu des relation sexuel avec mon beau père pour le bonheur de ma maman ,nous en avons souffert toute les deux ,car nous ne s'avions pas ou allés, et de plus elle aves peur que la justice nous sépare. A l'époque il n'y aves pas autant de structure pour mère seul qu'il n'y en a aujourd'hui. ) .De plus mon beau père aves un amie qui venais souvent a la maison a qui je me suis confier ,mes malheureusement l'aide qui ma apporter a étais de me retrouver prostituer a Paris .Ces quant même grâce a ma mère si j'en suis sortie.

Aujourd'hui je suis dans l'incapacité total de l'amener ou elle a besoin.
Il faut que vous sachiez que cela me fais mal au cœur , car je suis tirailler entre deux ,une partie de moi même voudrait le faire et l'autre est complètement bloquait.
Pourriez vous s'il vous plait si vous le pouvez m'expliquer ce dilemme que je ressent en moi .

Merci de vos réponses.

[viriya]

bonsoir shirley

[Adrien]

Bonjour Shirley,

apparemment tu as un lourd passé avec ta mère (et personnel). Je ne suis absolument pas spécialiste en psychologie, (ni même en bouddhisme) et je ne pourrai donc pas t'expliquer les racines de ce tiraillement. Néanmoins, il me semble que tu touches là à un problème universel : tu es tiraillée entre ce que tu es et ce que tu aimerais être.

Je ne peux pas t'expliquer "pourquoi tu n'arrive pas à aider ta mère", mais j'espère que tu trouveras une aide parmi ces trois conseils :

1) Si tu veux savoir d'où vient ce tiraillement, observe toi ! Quand ta mère a besoin de se déplacer et que tu es confrontée au dilemme (de l'amener ou pas), calme toi un moment. Prends ton temps, n'essaie pas de résoudre le problème et contente toi d'observer chaque pensée qui traverse ton esprit, chaque sentiment, ainsi que les réactions physiques qui suivent (ou précèdent) les pensées que tu considère comme mauvaises. Surtout, laisse couler, n'essaie pas de rejeter les mauvaises pensées que tu pourrais avoir, profite de leur présence pour les observer, sans les juger.
Même si ça ne t'apportera pas de réponse immédiate à ta question, et même si tu ne le sens pas, je pense que ça t'apportera une meilleure compréhension des choses au fil du temps.

Je vais tenter de t'expliquer pourquoi je crois que l'observation est une si bonne chose.
C'est là tout l'intérêt du bouddhisme selon moi. On ne te dis pas "quoi penser", mais "comment penser". C'est la compréhension (juste) des choses qui entraîne la vertu.
Je pense que se forcer à "être meilleur" ou à "aimer son prochain" n'est pas forcément la meilleure voie possible. L'observation, suivie de la compréhension entraîne de bien plus grands résultats.

Exemple :
Si j'ai un ami qui m'énerve beaucoup, en essayant de ne pas être agacé, je vais contre la nature des choses.
Cela peut être un entraînement qui va m'aider à changer, mais cela peut aussi entraîner "l'effet cocotte-minute", jusqu'au jour où j'aurais tellement enfoui mon énervement que j'exploserai.
Si par contre, je laisse les mauvais sentiments m'envahir, mais qu'au lieu d'y participer je les observe, alors un jour viendra où je "verrai" leurs origines et leur absurdité. En me plaçant comme observateur, je pourrai regarder mon ami me parler ainsi que mes réactions intérieures, tout en gardant une partie de moi "neutre". Peut-être que ce jour, j'aurai compris que si cet ami agis ainsi, c'est parce qu'il est perdu et qu'il souffre. Alors, sans me forcer, les sentiments de compassion et de tolérance m'envahiront naturellement parce que j'aurais un autre regard sur cet ami. Je ne verrais plus quelqu'un d'énervant, mais quelqu'un qui souffre.


2) Parfois comme on dit "l'appétit vient en mangeant". Je m'explique. Quelque fois, on veut faire quelque chose, mais on n'y arrive pas, on se décourage devant tâche que l'on trouve trop grande et trop difficile. Si tu décide de devenir une grande pianiste, après quelques mois de cours de piano, il est possible que prenant conscience de l'immensité des savoirs et de la pratique que tu dois acquérir, tu décides d'abandonner. C'est naturel, on est tous comme ça.
La solution est de changer ça façon de voir les chose. Au lieu de te dire : "je dois devenir une grande pianiste, et je n'ai fait qu'un millième du chemin", fixe toi des petits objectifs, par étape. Par exemple : dans deux mois, je dois simplement être capable de comprendre "tous les signes bizarres" qu'on peut voir sur une partition.
Puis, "dans un an, je devrais être capable de jouer ce morceau". Voici ton objectif : savoir jouer un morceau de niveau moyen, pas de devenir une grande pianiste! Simplement de savoir jouer ce morceau... (ce qui est tout à fait réalisable). Et ainsi de suite.

Pour ton problème, peut-être que t'engager à t'occuper d'elle est trop lourd pour toi. Essaie de prendre des décisions "ponctuelles". Par exemple, tu peux te dire que tu la conduira la prochaine fois qu'elle aura besoin d'un voyage court (moins de dix minutes par exemple). Le faire juste une fois, sans s'engager pour la suite, est déjà un bon objectif. Ensuite, tu peux te fixer de t'occuper d'elle un jour par mois. Ca paraît tellement ridicule un jour par mois, que peut-être y arriveras-tu. Dis toi que tu le fais pour ton propre bien être : si tu réalise un petit objectif, tu pourras te dire "j'ai fait ma part", et ne pas t'en vouloir chaque fois que tu ne l'aide pas.

3) Enfin, peut-être que de parler directement avec elle vous soulagera toutes les deux. Dis lui que c'est difficile pour toi, que t'aimerais faire plus de choses pour elles, mais que tu es bloquée et que tu n'arrives pas à identifier la cause.
S'il est trop difficile d'engager une sérieuse conversation avec ta mère sur votre relation, j'ai une autre idée pour toi : écris-lui une lettre. Essaye de tout dire dans cette lettre, remplie la de toute tes pensées, de tout ce qui te tracasse. Réécris les parties qui ne t'apparaissent pas claires, jusqu'à ce que tout soit dit, et que le moins de choses soient confuses.
L'intérêt, est que l'écriture est libératrice en elle-même. Tu n'es pas obligée de lui donner ta lettre une fois terminée. Un simple geste qui permet d'accomplir la démarche, est de la poster... à toi-même. Ca paraît bête comme méthode, mais c'est une vieille recette de grand-mère qui a déjà marché pour beaucoup de personnes.

Quand j'étais petit, ma mère m'avait parlé de cette méthode, mais je n'ai jamais voulu l'appliquer, pensant que ça ne servirait à rien. Un jour, j'ai eu une petite dispute avec mon frère, mais qui m'a tout de même beaucoup affecté. J'ai décidé de lui écrire ma vision des choses, et tout ce que j'avais sur le coeur. Plus tard, j'ai déposé la lettre sur son lit (c'est comme la poster...). Je suis revenu dix minutes plus tard enlever la lettre, car je me sentais complètement libéré. Voilà, maintenant je reconnais la puissance que l'écriture peut avoir...

J'espère que tu vas réussir à identifier l'origine de ta souffrance, et à l'éradiquer...

[thanatos]

Bonjour Shirley.

Je partage entièrement l'avis de Viriya et d'Adrien et leurs conseils sont judicieux. mais comme ils le soulignent, c'est difficile de te donner des conseils précis vu la complexité de ta relation avec ta mère. Toi seule peut déterminer ce qui te bloque tant à aller vers ta mère. Cela peut être un conflit non réglé, la crainte de critiques ou reproches de sa part, des choses non dites...

D'une façon très générale, je dirais que ton tiraillement intérieur vient du conflit entre ton ego, c'est à dire cette partie de nous qui veut monopoliser l'attention des autres, satisfaire ses désirs et fuir ce qui ne nous plait pas, et ta conscience qui te pousse à être plus altruiste et plus ouverte aux besoins des autres.

La résolution de ce conflit intérieur ne peut se faire qu'en pardonnant et en laissant de côté le passé. Pour te motiver à l'accompagner, peut-être peux-tu te concentrer sur le fait que ça lui fera plaisir, etc.

bon courage

avec metta
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buddham saranam gacchami dhammam saranam gacchami sangham saranam gacchami

[shirley]

Bonsoir !....
Je vous remercie du font du cœur pour vos réponse .

A bientôt