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Forum Mettâ Bouddhisme originel
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cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
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Posté le: Ven 05 Oct, 2007 21:58 Sujet du message: Première traduction intégrale en français du Dîgha-nikâya, |
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Première traduction intégrale en français du
Dîgha-nikâya, 1er volume du canon pâli
Pour la première fois en français, le premier volume du canon bouddhiste pâli a été intégralement traduit, par Môhan Wijayaratna, et le premier de ses trois volumes vient de paraître, aux éditions LIS.
Le Dîgha-nikâya, qui contient 34 sutta, est le premier ouvrage du Sutta-pitaka, la "Corbeille" des Enseignements du Bouddha. La plupart de ces textes rapportent les entretiens du Bouddha avec ses divers interlocteurs : aristocrates, brahmanes érudits, chefs religieux, moines bouddhistes, simples laïcs... Dès le premier texte, la spécificité de l'enseignement bouddhiste est précisée par rapport aux théories philosophiques et religieuses de son environnement de l'époque. Chacun des textes, traduit dans son intégralité, est précédé d'une courte introduction précisant le contexte philosophico-religieux du récit.
Ce livre peut, notamment, être commandé auprès du Centre Bouddhique International du Bourget :
http://www.centrebouddhique.net/contenu/livres.htm
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Comment naissent les opinions fausses...
Le Brahmajâla-sutta
ou
"Grand filet [des opinions]"
Introduction au sutta par le traducteur, Môhan Wijayaratna
En tant que tout premier récit, non seulement du Dîgha-nikâya mais aussi du Sutta-pitaka, le Brahmajâla-sutta a une valeur très significative à tous points de vue, notamment philosophique.
Le texte commence en rapportant un incident banal : dans un lieu où les bhikkhus [1] passent la nuit, ils entendent une discussion entre un vieux paribbiijaka [2] et son jeune élève. Celui-ci fait constamment l’éloge du Bouddha, tandis que le paribbiijaka parle contre lui.
Le lendemain matin, les bhikkhus rapportent le cas au Bouddha qui leur demande alors de ne pas exulter à cause d’un éloge, ni d’être vexés à cause d’une insulte. Il explique ensuite sur quoi on peut faire l’éloge du Bouddha, si on le veut. Ainsi dans le domaine moral, il explique la grande différence de comportement entre lui et certains maîtres des autres systèmes philosophico-religieux contemporains. Mais le Bouddha souligne tout de même que cette différence est un facteur relativement peu important par rapport à la grande divergence philosophique existant entre les autres maîtres et lui.
Cela veut dire que ce sutta est un avertissement destiné aux auditeurs (ou plus tard [3] à ses lecteurs) de ne pas tomber dans l’une ou l’autre théorie avec lesquelles l’enseignement du Bouddha n’a rien à voir. D’une certaine façon, le Brahmajâla-sutta prépare d’emblée une ligne de démarcation entre la position du Bouddha et celle des autres maîtres de son époque : d’abord dans le domaine purement éthique, et ensuite au niveau des spéculations théoriques.
Le sutta énumère soixante-deux théories. Certaines concernent le début de l’univers. D’autres la limite de l’univers. Certaines sont nihilistes et d’autres éternalistes. Presque toutes les théories éternalistes affirment l’existence d’un Soi permanent. Selon le Bouddha, si telle ou telle personne arrive à ces diverses conclusions erronées, c’est tantôt au moyen d’arguments philosophiques, tantôt d’expériences mystiques atteintes par les méthodes contemplatives. À la fin de l’explication de chaque théorie, le Bouddha montre pourquoi il ne s’attache à aucune. C’est une invitation indirecte faite aux auditeurs d’être libres à l’égard des diverses spéculations.
Toutes ces théories sont qualifiées de ditthi (litt. « vues »), terme employé souvent péjorativement dans le Canon bouddhique pour désigner les opinions fausses, comme les spéculations. Le Brahmajâla-sutta fait allusion à certaines opinions fausses résultant parfois d’expériences vécues, mais mal perçues. Dans ce texte, le terme « le filet » (jâla) est employé métaphoriquement. Ceux qui soutiennent telle ou telle opinion sont comparés aux poissons coincés dans le filet d’un pêcheur.
C’est dans le Samyutta-nikâya que nous lisons la plus belle conclusion sur ces soixante-deux spéculations. Ce texte précise : « Les soixante-deux théories fausses mentionnées dans le Brahmajâla-sutta existent lorsqu’il y a [chez quelqu’un] une fausse notion de la personnalité. Mais lorsqu’il n’y a pas de fausse notion de la personnalité, ces théories fausses n’existent plus ». Cela veut dire que si les compilateurs du Canon bouddhique ont placé le Brahmajâlasutta à la tête du Sutta-pitaka, ce n’était pas par hasard.
Notes
[1] Bhikkhu (litt. « celui qui mendie sa nourriture ») : nom commun pour identifier les renonçants bouddhistes par rapport aux autres renonçants tels que les ajivaka, les paribbajaka, les nigantha, etc.
[2] Les paribbajaka : groupe d’ascètes brahmaniques. Ils appartenaient à plusieurs écoles.
[3] Nous disons « plus tard », parce qu’au début, pendant des siècles, ces textes n’étaient pas destinés à être lus, mais à être écoutés. Lorsque quelqu’un récitait le texte de mémoire devant un auditoire, chacun écoutait attentivement. Cela explique également la raison d’être de tant de répétitions.
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Un extrait du Brahmajâla-sutta :
"C’est lui, l’honorable Brahma, qui nous a créés..."
Il y a, ô bhikkhus, certains samanas et brahmanes, qui soutiennent d’une part les théories éternalistes et d’autre part les théories non-éternalistes, et ils proclament que le Soi et l’univers sont d’une part éternels et d’autre part non-éternels, et ils présentent leurs thèses sous quatre formes. Sur quels raisonnements, sur quels motifs ces honorables samanas et ces brahmanes présentent-ils de diverses façons, d’une part les théories éternalistes et d’autre part les théories non-éternalistes et proclament-ils que le Soi et l’univers sont à la fois éternels et nonéternels, sous quatre formes ?
Il vient une époque, ô bhikkhus, à la suite de très longs temps écoulés, un temps où cet univers se détruit. Lorsque l’univers est en train de se détruire, les êtres individuels naissent fréquemment dans l’état des Brahmas dit Abhassaras. Ces êtres créés eux-mêmes par leur propre pensée, sont nourris de joie, irradiant leur propre lumière, se meuvent dans l’espace, résident dans la gloire et la beauté, ont une vie longue et ainsi restent en vie très longtemps.
Ensuite, ô bhikkhus, très longtemps après, il arrive une époque où l’univers est en train de se refaire et d’évoluer. Dans cet univers se refaisant et évoluant, se produit une demeure des Brahmas, mais sans personne. Alors un être individuel, se séparant du groupe des Abhassaras, soit à la suite de l’épuisement de la longévité soit à cause de l’épuisement des mérites, renaît dans la demeure des Brahmas où il n’ y a personne. Cet être aussi, étant crée par sa propre pensée, nourri de joie, irradiant sa propre lumière, se meut dans l’espace et réside dans la gloire et la beauté, a une vie longue et reste en vie pendant longtemps.
Lorsqu’il demeure seul pendant longtemps, il est mal à l’aise, et dans le déplaisir, chez lui naît ce souhait « Que d’autres êtres parviennent à vivre ici. » Alors, d’autres êtres, abandonnant le groupe des Abhassaras, soit à la suite de l’épuisement de la longévité soit à cause de l’épuisement des mérites, renaissent dans la compagnie de cet être. Ces êtres aussi sont créés par leur propre pensée, sont nourris de joie, irradiant leur propre lumière, se meuvent dans l’espace, et résident dans la gloire et la beauté, durant une vie longue et restent en vie peudant longtemps.
Dans ce cas-là, ô bhikkhus, chez l’être qui est né le premier surgit cette idée : « C’est moi qui suis Brahma ; je suis le Grand Brahma ; le dominateur; l’indomptable ; l’omniscient; le tout-puissant ; le créateur ; le fabricateur ; l’artisan, l’être suprême ; celui qui organise tout ; celui qui attire tout ; le père de tous les êtres qui sont nés et qui vont naître. C’est moi qui ai créé ces êtres. Pourquoi ? Parce que moi j’ai eu cette idée : ‘‘Que d’autres êtres parviennent à vivre ici.’’ Tel fut mon souhait. Ces êtres sont parvenus ici selon mon souhait. »
Chez d’autres êtres [qui sont nés ultérieurement], naît cette idée : « Le voici l’honorable Brahma, le Grand Brahma ; le dominateur; l’indomptable; l’omniscient ; le tout puissant; le créateur ; le fabricateur ; l artisan du destin ; l’être suprême ; celui qui organise tout ; celui qui attire tout ; le père de tous les êtres qui sont nés et qui vont naître. C’est lui, l’honorable Brahma, qui nous a créés. » Pourquoi pensent-ils ainsi ? Parce qu’ils pensent : « Nous l’avons vu ici comme le premier ; quant à nous, nous sommes nés après lui. »
Cet être, ô bhikkhus, qui est né ainsi le premier, est pourvu d’une vie plus longue que celle des autres, d’une beauté plus grande que celle des autres et d’un pouvoir plus grand que celui des autres. Cependant, les autres nés ultérieurement, sont pourvus d’une vie moins longue que le premier, d’une beauté moindre que le premier et d’un pouvoir moins grand que lui.
Il est possible, ô bhikkhus, qu’un être parmi eux, en quittant ce groupe de Brahma, revienne ici-bas [dans le monde humain]. Étant arrivé ici-bas, il quitte son foyer pour une vie sans foyer. Ayant quitté son foyer pour une vie sans foyer, grâce à son courage, grâce à son énergie, grâce à son application répétitive, grâce à sa vigilance, grâce à sa parfaite attention de la pensée, il atteint une concentration de la pensée telle que, sa pensée une fois concentrée, il se souvient de ses diverses demeures antérieures, mais il ne se souvient de rien au-delà.
Il lui vient alors cette idée : « Celui-là est l’honorable Brahma, le Grand Brahma ; le dominateur; l’indomptable ; l’omniscient; le tout-puissant ; le créateur; le fabricateur ; l’artisan du destin, l’être suprême ; celui qui organise tout; celui qui attire tout ; le père de tous les êtres qui sont nés et qui vont naître, l’honorable Brahma qui nous a créés ; il est permanent, stable, éternel, non soumis au changement, il demeurera le même pour l’éternité. Quant à nous, qui avons été créés par l’honorable Brahma, nous sommes impermanents, instables, de courte durée de vie, soumis à perdre la vie; nous avons accédé ici-bas. »
Voilà, ô bhikkhus, la première base de raisonnements et de motifs sur laquelle certains samanas et brahmanes soutiennent d’une part la théorie éternaliste et d’autre part la théorie non-éternaliste, et proclament que le Soi et l’univers sont d’une part éternels, d’autre part non-éternels. […]
Quant au Tathagata, ô bhikkhus, il connaît ceci : « Ceux qui ont saisi ces bases des points de vue, qui les ont mal compris, auront telle ou telle issue, tel ou tel destin au-delà de la mort. » Le Tathagata comprend cela, et il comprend davantage encore. Il ne s’attache pas à cette compréhension. N’étant pas attaché à cette compréhension, il a connu en lui-même l’extinction. Ayant compris réellement l’émergence et la disparition des sensations, ainsi que leur saveur et leur désavantage, et le moyen d’y échapper, ô bhikkhus, le Tathagata est libre sans reste de substrats.
Tels sont, ô bhikkhus, les propos profonds, difficiles à voir, difficiles à comprendre, sereins, supérieurs, inaccessibles au raisonnement, subtils, compréhensibles par les sages en eux-mêmes, que le Tathagata fait connaître au monde après les avoir compris lui-même par ses propres connaissances spécifiques, et pour lesquels on peut à bon droit énoncer un éloge du Tathagata conforme au réel.
http://www.bouddhisme-universite.org/actualites/micro-hebdo.htm
avec metta
gigi _________________ Que tous soient en liaison
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viriya Web

Inscrit le: 27 Juil 2006 Messages: 601 Localisation: idf
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Posté le: Ven 05 Oct, 2007 22:16 Sujet du message: |
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sadhu , ces longs discours sont truffés d'enseignements inestimables, ils donnent une vue cohérente et plus large du Dhamma.
je vous conseille sincèrement de les lire.
je vais commander de suite ce livre  _________________ avec metta
viriya |
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cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
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Posté le: Dim 14 Oct, 2007 23:16 Sujet du message: |
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| Citation: | Il vient une époque, ô bhikkhus, à la suite de très longs temps écoulés, un temps où cet univers se détruit. Lorsque l’univers est en train de se détruire, les êtres individuels naissent fréquemment dans l’état des Brahmas dit Abhassaras. Ces êtres créés eux-mêmes par leur propre pensée, sont nourris de joie, irradiant leur propre lumière, se meuvent dans l’espace, résident dans la gloire et la beauté, ont une vie longue et ainsi restent en vie très longtemps.
Ensuite, ô bhikkhus, très longtemps après, il arrive une époque où l’univers est en train de se refaire et d’évoluer. Dans cet univers se refaisant et évoluant, se produit une demeure des Brahmas, mais sans personne. Alors un être individuel, se séparant du groupe des Abhassaras, soit à la suite de l’épuisement de la longévité soit à cause de l’épuisement des mérites, renaît dans la demeure des Brahmas où il n’ y a personne. Cet être aussi, étant crée par sa propre pensée, nourri de joie, irradiant sa propre lumière, se meut dans l’espace et réside dans la gloire et la beauté, a une vie longue et reste en vie pendant longtemps.
Lorsqu’il demeure seul pendant longtemps, il est mal à l’aise, et dans le déplaisir, chez lui naît ce souhait « Que d’autres êtres parviennent à vivre ici. » Alors, d’autres êtres, abandonnant le groupe des Abhassaras, soit à la suite de l’épuisement de la longévité soit à cause de l’épuisement des mérites, renaissent dans la compagnie de cet être. Ces êtres aussi sont créés par leur propre pensée, sont nourris de joie, irradiant leur propre lumière, se meuvent dans l’espace, et résident dans la gloire et la beauté, durant une vie longue et restent en vie peudant longtemps. |
gigi dit:
C'est quand même étonnant ce qui est écrit dans ce sutta, il dit qu'il y avait des êtres qui se créaient d'eux mêmes dans l'espace et que les brahmas découleraient de ces êtres, et ce serait le premier qui a épuiser sa longévitée qui est devenue le Brahma créateur des brahmaniste, et que finalement les bouddhas seraient des déscendants de ces brahmas, ça voudrait dire que Bouddha Gautama était Brahma avant
avec metta
gigi
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viriya Web

Inscrit le: 27 Juil 2006 Messages: 601 Localisation: idf
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Posté le: Lun 15 Oct, 2007 19:07 Sujet du message: |
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| cgigi2 a écrit: | gigi dit:
C'est quand même étonnant ce qui est écrit dans ce sutta, il dit qu'il y avait des êtres qui se créaient d'eux mêmes dans l'espace |
en fait ils ne se créent pas eux même, mais c'est leur mérite, c'est à dire les fruits de leur Kamma Sain dans des vies antérieures qui poussent dans ce monde là, ainsi que leur processus de pensées qui apparait et s'ils leur accordent de l'attention, ça se "matérialise"... c'est ainsi qu'ils vivent avec la jouissance dans les sensations, dans la "consommation"....
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| Citation: | et que les brahmas découleraient de ces êtres, et ce serait le premier qui a épuiser sa longévitée qui est devenue le Brahma créateur des brahmaniste, et que finalement les bouddhas seraient des déscendants de ces brahmas, ça voudrait dire que Bouddha Gautama était Brahma avant
|
ce n'est pas tout à fait ça, le Bouddha est un être pleinement éveillé, libéré du Samsara. Il est certes possible qu'avant de devenir un Bouddha, on pourrait être né dans le monde des Brahma mais en tout cas il n'y a pas de notion de "descendants", car les êtres naissent dans ces mondes spontanément et disparaissent tout aussi spontanément (une fois les mérites épuisées).
Dans cette partie, le Bouddha Gotama a expliqué le processus comment il y a des êtres qui arrivent à la conception erronée d'un Soi et d'un Grand Soi - créateur des autres petits Soi...
| Citation: | Il y a, ô bhikkhus, certains samanas et brahmanes, qui soutiennent :
d’une part les théories éternalistes
et d’autre part les théories non-éternalistes ,
et ils proclament que le Soi et l’univers sont d’une part éternels et d’autre part non-éternels, et ils présentent leurs thèses sous quatre formes.
Sur quels raisonnements, sur quels motifs ces honorables samanas et ces brahmanes présentent-ils de diverses façons, d’une part les théories éternalistes et d’autre part les théories non-éternalistes et proclament-ils que le Soi et l’univers sont à la fois éternels et nonéternels, sous quatre formes ? |
le comment, le pourquoi est ensuite détaillé dans le texte.
Ces êtres sont arrivés à ces vues erronées parce que leur capacité à remonter le temps, dans les vies antérieures, est limité par la barrière, le voile de l'ignorance, de l'orgueil, de l'égo, de la soif d'existence, de non existence, de l'avidité. _________________ avec metta
viriya |
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cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
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Posté le: Mar 16 Oct, 2007 5:18 Sujet du message: |
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| Citation: | | Les soixante-deux théories fausses mentionnées dans le Brahmajâla-sutta existent lorsqu’il y a [chez quelqu’un] une fausse notion de la personnalité. Mais lorsqu’il n’y a pas de fausse notion de la personnalité, ces théories fausses n’existent plus ». Cela veut dire que si les compilateurs du Canon bouddhique ont placé le Brahmajâlasutta à la tête du Sutta-pitaka, ce n’était pas par hasard. |
gigi dit:
Excuse moi j'avais oublier que ce sutta est basé sur les fausses spéculations,
viriya dit:
| Citation: | | ce n'est pas tout à fait ça, le Bouddha est un être pleinement éveillé, libéré du Samsara. Il est certes possible qu'avant de devenir un Bouddha, on pourrait être né dans le monde des Brahma mais en tout cas il n'y a pas de notion de "descendants", car les êtres naissent dans ces mondes spontanément et disparaissent tout aussi spontanément (une fois les mérites épuisées). |
gigi dit:
Je trouve ça bizard que les méritent s'épuisent comme ça, il me semble que rendus au point de divinité, c'est tout de même étonnant qu'ils ne pensent pas à maintenir leurs mérites, c'est comme un comble de l'abus des mérites,
c'est dommage que des frontières énergétiques nous séparent des dieux, ça serait sans doute intéressant de s'entretenir avec eux, Bouddha Gautama l'a fait lui, donc ça doit être possible
avec metta
gigi
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sebastien billard
Inscrit le: 13 Aoû 2006 Messages: 70 Localisation: Lille
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Posté le: Mar 16 Oct, 2007 20:50 Sujet du message: |
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| Citation: | | Je trouve ça bizard que les méritent s'épuisent comme ça, il me semble que rendus au point de divinité, c'est tout de même étonnant qu'ils ne pensent pas à maintenir leurs mérites, c'est comme un comble de l'abus des mérites |
Je pense que tu raisonne de la sorte parce que tu vois cette "divinité" comme des stades de perfection. Mais en fait il s'agit juste d'existences plus heureuses, avec une naissance et une mort. Pendant ces existences divines de mauvais kamma peuvent être accomplis amenant des renaissance dans des sphères "inférieures", et les kamma des existence précédentes peuvent aussi précipiter vers ces existences inférieures. _________________ Sébastien
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cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
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Posté le: Mar 16 Oct, 2007 21:03 Sujet du message: |
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Sébastien dit:
| Citation: | | Je pense que tu raisonne de la sorte parce que tu vois cette "divinité" comme des stades de perfection. Mais en fait il s'agit juste d'existences plus heureuses, avec une naissance et une mort. Pendant ces existences divines de mauvais kamma peuvent être accomplis amenant des renaissance dans des sphères "inférieures", et les kamma des existence précédentes peuvent aussi précipiter vers ces existences inférieures. |
gigi dit:
Oui je comprends ce que tu veux dire, mais quand la définition des khammas est énumérer, le niveau des divinités semble plus élevé que le niveau humain, le plan humain est un plan inférieur et le plan des divinités vient ensuite non ?
avec metta
gigi
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