Forum Mettâ

[tirru...]

J'ai remarqué après quelques années de pratique du Dhamma que les bonnes expériences étaient souvent un frein, car elles généraient des attachements très tenaces, surtout très subtiles et qui sont souvent difficiles à voir et donc à déraciner. Qu'en est-il pour vous ?

[viriya]

Je constate que les "bonnes" expériences surtout issues des premières années de pratique du Samatha sont comme les premiers amours très romantiques qui m'ont laissés un très bon souvenir que je cherchais à reproduire encore et encore, mais malheureusement ils ne se reproduisaient pas ou difficilement.

Après le vipassana m'amène à la conscience de la manifestation de lhoba et moha dans la tendance naturelle (depuis longtemps) à se pencher vers, à être attiré par la jouissance même si on est censé les déraciner !

la recherche de la jouissance dans la sensation est la tendance naturelle de nos souillures mentales.

C'est là que je constate la véracité de l'enseignement du Bouddha: par la sensation (Vedana) est conditionnée l'avidité (Tanha) , par l'avidité (Tanha) est conditionné l'attachement (Upadana).
C'est en surveillant la sensation qu'on détecte de l'apparition de l'avidité, le fait d'être conscient - Sati - de la présence de l'avidité, l'a balayé, se libérant du même coup de l'attachement. Cela demande de l'effort d'entrainement et d'entrainement...
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avec metta
viriya

[bica]

On s'attachera plus facilement à samatha ( qui vise la concentration) qu'à vipassana, d'où l'intérêt de développer vipassana car samatha n'apporte que la tranquillité et on peut s'attacher à cette tranquillité et la rechercher.

C'est pour cela que samatha ne doit être qu'un outil
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"Même si il n'y a pas d'au delà, et même si les actions bonnes ou mauvaises n'ont pas d'effet, dans cette vie même, ici et maintenant, je suis libre de toute hostilité, de toute affliction et de toute anxiété, et je suis heureux" Le Bouddha

[shikito]