 |
Forum Mettâ Bouddhisme originel
|
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Sam 20 Aoû, 2011 18:49 Sujet du message: Pratiquer le pardon |
|
|
Bonjour,
Voilà, tout est dans l'intitulé du post sauf que je n'ai pas la recette, impossible de sortir de ma colère et le problème dure depuis plusieurs années, j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais . Je n'en peux plus !
Le boulot me prend de plus en plus de temps et dans ça, j'ai bien souvent la sensation de me sentir prise dans un tourbillon qui m'amène à exploser de colère tellement je me retrouve à bout nerveusement. Je cherche juste un peu d'aide pour y voir plus clair, toute seule c'est devenu trop compliqué.
Merci de m'avoir lu  _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
|
Posté le: Sam 20 Aoû, 2011 20:21 Sujet du message: Pardonner... |
|
|
Bonjour Fifi,
Pardonner c'est d'abord et avant tout se libérer de l'amertume qui ternie notre propre bien-être, pardonner à l'autre pour enfin bénéficier d'une paix intérieur justifiée, nous avons tous droit au bonheur qui découle d'une paix intérieur, mais personne ne peut le faire, que nous-même, personne ne peut le faire à notre place. javascript:emoticon(' ')
avec metta
gigi
Pardonner...
Qu'il est difficile de pardonner.
Elle fait résonner toute la souffrance de l'individu qui tiraille encore ses entrailles.
Pardonner ne veut pas dire oublier !
Pardonner, c’est accepter qu’un être humain ait pu faire des choses horribles envers nous-mêmes ou d’autres. Pardonner, c’est avoir l’esprit suffisamment large pour reconnaitre que cet être humain a manqué d’amour envers lui-même et certainement des autres.
Pardonner, c’est comprendre qu’il ne sait sans doute pas ce qu’est l’amour et qu’il connait peut-être que la violence et la dureté. La difficulté de pardonner vient souvent du fait que cet être humain est parfois de notre propre famille, nous le connaissons bien. Il nous a fait du mal alors que nous étions dans un état d’amour envers lui. Pardonner c’est accepter de voir que cet être humain qui est peut-être de notre sang, n’est pas dans un état d’amour.
Pardonner est le plus grand acte d’amour qu’un être humain puisse faire à un autre ou à lui-même. Accepter de continuer à aimer l’autre même si celui-ci n’a pas ou peu d’Amour en lui. Cela n’exige pas pour autant de maintenir une situation qui nous fait du mal.
Pardonner à celui qui nous a blessés et à qui nous n’avons rien fait, c’est comprendre et accepter que nous sommes tous unis, reliés les uns les autres. C’est abandonner toute logique de relation individuelle et œuvrer pour l’univers de toutes ses forces.
Pardonner, c'est reconnaître que l'autre nous a blessé dans un total manque de conscience et que s'il avait eu les yeux grands ouverts sur la beauté de la vie, il n'aurait jamais pu faire un tel geste.
Pardonner c'est accepter d'avoir joué jusqu'alors, consciemment ou pas , un rôle dans la vie de l'autre qui va l'amener à peut-être comprendre de l'impact de sa maladresse et du non respect qu'il a eu vis à vis de lui-même, de nous-même et de la vie elle-même.
Pardonner, c'est avoir un cœur tellement grand, qu'à la place de ruminer notre peine et notre souffrance, on devient capable de comprendre l'enferment, la bêtise et le mal être de l'autre.
Pardonner, c'est accéder à la compréhension que l'autre vit dans un état qui l'empêche de se rendre compte de la souffrance qu'il inflige aux autres.
Pardonner, c'est accepter de laisser l'autre grandir à son rythme et comprendre sa responsabilité d'être humain, son droit au bonheur, son droit à vouloir protéger le bonheur de ceux qui l'entourent selon sa compréhension et sa connaissance du monde.
Pardonner, c'est accepter l'ignorance et le manque de sagesse sans jugement.
Pardonner c'est accepter de sacrifier sa peine et envoyer une prière pour que l'autre prenne conscience un jour de son inconscience.
Pardonner, c'est choisir de vivre heureux malgré les souffrances infligés par d'autres.On arrive mieux à pardonner quand on décide de ne plus accepter la souffrance, sans la conscience.
Source: Par Marie-Lore ...www.lespasseurs.com
Juddi-Krishnamurti
La souffrance est l’aboutissement ultime du désir et du plaisir. Or l’amour est incompatible avec la souffrance. Ce qui est porteur de souffrance, c’est la pensée, la pensée qui donne une continuité au plaisir, qui nourrit le plaisir, le renforce. La pensée est perpétuellement en quête de plaisir, ouvrant ainsi la voie à la douleur. La vertu que cultive la pensée, c’est la voie du plaisir, qui implique l’effort et la réussite. Ce n’est pas dans le terreau de la pensée que fleurit l’ultime bien, mais dans la libération, la délivrance de toute souffrance. La fin de la souffrance, c’est l’amour...
avec metta
gigi
 _________________ Que tous soient en liaison
Avec les Bouddhas des Trois Temps
Passés, Présents et Futurs,
Ici et Maintenant. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Sam 20 Aoû, 2011 23:25 Sujet du message: |
|
|
Merci Gigi,
Dans l'état d'esprit dans lequel je suis, ça fait du bien de lire des textes de ce genre, ça permet d'y voir un peu plus clair. Dans les moments de grosses colères, on oublies tous les bons principes même si l'on sait qu'il doit en être autrement  _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
Chaosophe
Inscrit le: 13 Avr 2008 Messages: 125
|
Posté le: Lun 22 Aoû, 2011 14:13 Sujet du message: Coïncidence ? |
|
|
Citation: | « C'est ayant tué la colère qu'on peut dormir en paix. C'est ayant tué la colère qu'on ne regrette rien. Les Nobles Personnes louent la mise à mort de la colère -- avec son panache de miel et sa racine empoisonnée -- car quand on l'a tuée on ne la regrette pas ». (Ghatva Sutta, SN I.71). |
Ce texte rappelle étrangement Homère :
Citation: | « Périsse la colère qui trouble le plus sage, et qui, plus douce que le miel liquide, se gonfle, comme la fumée, dans la poitrine des hommes ! » (Iliade, Chant 18 ) |
Quelle étrange coïncidence ! Mais l'influence de l'Inde sur l'oeuvre homérique n'est plus à démontrer... |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Dim 04 Sep, 2011 12:50 Sujet du message: |
|
|
Je viens de trouver une citation qui correspond assez bien à ce que je traverse :
Citation: | La colère
On avait jusque là plus ou moins cru à une justice, à une sagesse inhérente à "l'ordre des choses"...et soudain son enfant se noie, son épouse meurt en couches ou son compagnon se tue.
Là tout vole en éclats.
Le fragile édifice de ses croyances et de ses convictions se trouve violemment ébranlé et on vient à se demander si on ne s'est pas trompé ou si on n'a pas été trompé.
On est en colère contre Dieu, en colère contre la destinée.
La révolte est soit brutale et explosive, soit insidieuse et rampante, quand, au fil des mois, tout ce à quoi on avait cru s'effrite.
L'épreuve est difficile...car c'est un système essentiel de repères et références qui est mis en cause...
Il est certain que l'on ne peut s'empêcher de ressentir ce qu'on ressent !
Pour l'instant, la colère est présente, il faut en tenir compte.
Si le chemin du deuil passe par elle, c'est qu'elle a manifestement sa raison d'être.
(Christophe Fauré) |
Certainement que je ne suis pas la seule à en passer par là, c'est juste que je pratique seule, alors c'est difficile mais c'est comme ça pour le moment !  _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
|
Posté le: Dim 04 Sep, 2011 16:42 Sujet du message: |
|
|
Bon courage Fifi, effectivement personne n'est à l'abri de ce genres d'épreuves, mais ce monde fonctionne ainsi, la pratique de la méditation peut sans doute t'aider à ce que l'épreuve soit adoucie par une vision plus juste de la situation, en ce qui me concerne c'est la vision de l'esprit qui m'a toujours soutenue dans les pire épreuves, je ne peut que t'encourager à continuer dans la mesure du possible à méditer et à accepter ce qui ne peut être changer,
avec metta
gigi
 _________________ Que tous soient en liaison
Avec les Bouddhas des Trois Temps
Passés, Présents et Futurs,
Ici et Maintenant. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
manwe

Inscrit le: 03 Déc 2009 Messages: 107 Localisation: Marseille
|
Posté le: Dim 04 Sep, 2011 17:00 Sujet du message: |
|
|
bonjours,
je ne sais pas si ces mots pourront te parler pour t'aider,
mais j'ai lu ça un peu plus tot dans la matiné et je souhaitai le partager avec toi car je trouvais qu'il collait bien au theme
non pas du pardon mais de la colère que tu évoques ci dessus.
Ajahn Tiradhammo
(texte integral sur http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article390)
Citation: | L’éveil c’est éclairer l’ombre, où nous ne regardons pas,
où nous n’avons pas vu, ce que nous avons ignoré.
C’est éclairer notre ignorance.
Cela peut sembler paradoxal, mais, je l’espère, pas décevant, de dire que nous apprenons plus de nos erreurs.
C’est là que nous ne voulons pas regarder, notre orgueil et notre vanité, les fondements de notre sens du moi,
tout devient visible dans nos échecs.
Mais le succès peut être encore plus dangereux, à mon avis, car il entraîne plus d’orgueil et de vanité.
Alors, mettre au jour et transformer le côté sombre, le côté perdant, c’est cela la pratique pour moi ;
apprendre de toutes choses, spécialement les choses que nous ne voulons pas voir, particulièrement celles que nous estimons inutiles ou sans valeur.
Cela m’a été confirmé pendant la retraite de cet hiver.
En hiver nous avons trois mois de retraite monastique. C’est un bon moment pour pratiquer et d’habitude c’est un moment de calme et de paix. Mais cette année, après un mois de retraite, j’ai eu une brève rencontre avec quelqu’un. Par la suite, je restais mal à l’aise ; peut-être pourrait on dire que c’était de la colère. Ce n’était pas quelqu’un du monastère. Si cela avait été quelqu’un du monastère, j’aurais pu leur en parler et nous aurions tiré cela au clair. C’était quelqu’un rencontré par hasard au cours d’une promenade, et qui est parti ensuite. Je ne pouvais même pas le poursuivre et tirer cela au clair. Alors j’étais là, au milieu d’une retraite monastique, sans distraction,
et il y avait cette chose.
Je l’appelais " colère " pour pouvoir m’en occuper, et cette " colère " ne voulait pas disparaître.
Je trouvais perturbant d’avoir cette colère qui me harcelait au milieu de cet environnement monastique paisible. Et puis finalement je m’y suis mis :
Je réalisai : "c’est une bonne opportunité pour apprendre".
Je commençai à contempler cette irritation, à examiner ce qui arrivait. C’était une sensation physique déplaisante dans la région du cœur. Comme je la regardais, cette "colère" se changea subitement en quelque chose d’autre : "en rancune".
Cela me surprit car la personne envers laquelle j’éprouvais de la rancune n’était même pas là ! Ce n’était qu’un souvenir, mon imagination.
Alors je considérais cette rancune pendant les deux ou trois jours suivants. Je compris qu’elle était due au fait d’avoir été mal compris. Cela remontait à quelque chose arrivé des décennies auparavant. Je commençais à la regarder, de façon ouverte, à la recevoir sans jugement. Ce faisant, cela commença à se dérouler. J’avais l’impression que cela se déballait tout seul.
Ce que j’avais pris pour de la colère s’avéra avoir un mécanisme complexe. Il m’apparut que c’était une série de choses.
Après la rancune, la peur apparut, peur de laisser cette rancune sortir, peur qu’elle n’explose, et peur de ce que l’autre personne pourrait faire si je la laissais sortir. La peur dura trois ou quatre jours. Sous la peur, il y avait de la frustration. Je passais trois ou quatre jours avec elle.
Chaque jour ce sentiment que j’avais appelé " colère " se démêlait. Il commença à se démêler d’une façon presque mécanique. En se démêlant il s’ouvrait. En s’ouvrant il devint plus effrayant, parce qu’il n’avait plus de forme. Il devint plus nébuleux et il devint plus gros. Il devint plus gros que moi. Mais en se démêlant il devenait moins solide et plus spacieux, et il avait plus de flexibilité en lui. Quand j’atteignis le sentiment de frustration, il semblait moins personnel. Il semblait plus universel.
[...]
Mais en se démêlant de plus en plus, elle se réduisit au niveau d’une sorte d’archétype. C’était une émotion basique, fondamentale. Et puis il n’y avait plus que cette énergie, palpitante. Une puissante énergie sans couleur ni direction. Je ne pouvais pas dire qu’elle m’appartenait. Je pouvais juste voir que c’était une force vitale. Et ce fut une révélation pour moi de voir que cette colère est une partie de notre être. C’est une expression de la force vitale. Bien sûr elle a été polluée par des influences négatives, dans ce cas mes propres trucs, ma frustration, ma rancune et ma peur. Mais à sa source ce n’est que la force vitale. C’était effrayant à comprendre, parce que je n’avais pas de contrôle dessus. Avec la colère, j’avais un certain degré de contrôle : je pouvais me taire, ou la laisser sortir, mais ce truc, qu’est ce que c’est ?
Par conséquent, il est important de travailler avec la colère,
pas contre elle, parce qu’elle est une part de notre force vitale.
Si nous essayons de travailler contre elle, c’est comme essayer de nous tuer nous même.[...] |
amicalement,
en espérant que ce texte trouve écho en toi,
au plaisir, si besoin,
manwe |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Dim 04 Sep, 2011 18:22 Sujet du message: |
|
|
Bonsoir Manwe,
Effectivement, ce texte m'est très utile et je te remercie de l'avoir posté. je suis également touchée par l'aide que je reçois car j'avoue être tellement sensible en ce moment que le simple fait de recevoir une réponse me touche au plus profond de mon être.
Ajahn Tiradhammo parle de trouver de la rancune puis de la peur cachée derrière sa colère. Je me suis arrêtée sur le texte un instant car préoccupée à l'idée de n'avoir rien trouvé de tout cela et pourtant... Je suis en train de lire l'excellent livre de Jack Kornfield "Bouddha mode d'emploi" qui parlait exactement de la même chose. Le problème est que je me crois ouverte à l'expérience alors que je si j'en crois ce que je vis actuellement, c'est sensiblement différent!! Je crois bien que j'ai une bonne carapace qui ne veut pas se fendiller et du coup ça rend tout plus compliqué. Décidément, je ne vois de moi que ce qui m'arrange. En fait, j'ai toujours eu des difficultés à méditer, j'ai donc pris la décision de suivre les cours de l'UBE pour découvrir un peu plus le bouddhisme et c'est aussi comme cela que j'ai découvert le Théravada, il a fallu du temps pour réellement comprendre ce qu'était le bouddhisme, la méditation, le lâcher-prise etc. Tout ça est normal jusqu'ici et puis ces problèmes à méditer régulièrement, je viens de les comprendre à l'intant, je fuyais!!
Je disais souvent avec humour qu'il fallait que je me rassemble, mais là effectivement ça devient on ne peut plus clair  _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Dim 04 Sep, 2011 18:26 Sujet du message: |
|
|
cgigi2 a écrit: | Bon courage Fifi, effectivement personne n'est à l'abri de ce genres d'épreuves, mais ce monde fonctionne ainsi, la pratique de la méditation peut sans doute t'aider à ce que l'épreuve soit adoucie par une vision plus juste de la situation, en ce qui me concerne c'est la vision de l'esprit qui m'a toujours soutenue dans les pire épreuves, je ne peut que t'encourager à continuer dans la mesure du possible à méditer et à accepter ce qui ne peut être changer,
avec metta
gigi
 |
Je suis assez d'accord avec toi, le premier réflexe est de vouloir se planquer et c'est ce que j'ai fait de toute mes forces
Pour la méditation , j'ai repris le texte qu'Adrien avait posté au sujet de Buddho, il s'est trouvé que j'avais moins de travail cette semaine et cela a été l'occasion de me poser à plusieurs niveaux. Merci à toi pour ton message. _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
manwe

Inscrit le: 03 Déc 2009 Messages: 107 Localisation: Marseille
|
Posté le: Dim 04 Sep, 2011 19:02 Sujet du message: |
|
|
Quand j'ai des moments difficiles, personnellement je repense a quelques points importants de l'enseignement du bouddha qui m'aide a relativiser, tel que :
L'inter-dépendance des phénomènes,
qui veut que tout ce qui né/apparait/ que ce soit agréable, neutre ou désagréable est le fait d'une combinaison de cause et n'a donc pas d'existence propre.
L'existence de ses "phénoménes" étant conditionné, elle est voué a disparaitre (avec la disparition/modification de ses causes),
ce qui m'amène a l'Impermanence des phénomènes.
et cette compréhension de l'impermanence m'aide a lâcher prise sur ce problème qui s'expose et s'impose a moi et ainsi a mieux le "vivre" pour mieux travailler avec et le comprendre.
Maintenant
est ce que c'est une bonne technique? j'en sais rien,
est ce que ma compréhension de ces principes est correct? je n'en sais rien
est ce que ça permet d'avancer sur le chemin? je n'en sais pas plus
Mais je ne me fait aucune illusion sur l'etat de mes connaissances,
je me doute que m'a compréhension du dhamma est partielle et souvent incomplète et/ou faussé par l'ignorance
Mais c'est la que j'en suis sur le chemin
et si sa peut aider, c'est avec plaisir que je le partage :)
maintenant n'hésitez pas a me contredire et à partager votre point de vu pour completer ou approfondir le sujet!
amicalement
manwe |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Dim 04 Sep, 2011 19:48 Sujet du message: |
|
|
Je trouve que c'est assez rare sur les forums de partager les moments difficiles, ils sont donc de grandes valeurs quand ils s'offrent à nous.
En faisant le souhait que d'autres membres aient plaisir à les partager avec nous, je trouve cette démarche plutôt sympa et constructive  _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
viriya Web

Inscrit le: 27 Juil 2006 Messages: 601 Localisation: idf
|
Posté le: Jeu 08 Sep, 2011 19:56 Sujet du message: |
|
|
une petite prière matin et soir pourra aider
Cher Bouddha, il fut un temps où tu enseignas au Vénérable Rahula à
apprendre à agir à l’exemple de la Terre. Tu lui disais :
« Rahula, tu dois apprendre à être comme la Terre.
Lorsque les gens versent ou répandent sur la Terre des substances pures et parfumées telles que du parfum et du lait odorant, la Terre n’en ressent pas d’orgueil.
Mais lorsque les gens versent sur la Terre des substances malpropres et nauséabondes telles que l’excrément, l’urine, le sang, le pus ou le flegme, la Terre ne ressent pareillement ni colère, ni haine, ni honte.
La Terre a la capacité de recevoir, d’embrasser et de transformer toute chose. »
Je veux moi aussi apprendre à être pareil à la Terre, comme a pu le faire le Vénérable Rahula.
Nous connaissons tous des sentiments douloureux de honte, de tristesse, de fatigue et de douleur.
Avec l’aide de la Terre cependant, je fais le voeu de transformer graduellement cette honte, cette apathie et cette douleur, de sorte qu’en temps voulu les fruits de l’amour et de la joie apparaîtront sur la Terre et dans mon propre coeur.
Je loue l'esprit d'indulgence, de patience, de pardon, de bienveillance, et de compassion à toutes les souffrances.
Que le rayon lumineux du soleil et des étoiles pénètre en moi.
J'inhale, venant de l'extérieur, un air blanc immaculé de pureté. Cet air envahit la totalité de mon corps et de mon esprit intérieurement, et imprègne mon corps physique et mon mental de sa pureté tandis qu'il se charge de mes multiples souillures. J'expire ces souillures sous forme d'un air noir pollué, telle une fumée chargée de suie. Ce faisant, je prends pleinement conscience que j'expulse toutes les énergies négatives qui m'encombrent : aversion, colère, agressivité, attachement, ignorance.
Au fur et à mesure que j'expire l'obscurité en moi, l'air noir expiré s'allège en virant vers le gris, puis progressivement vers un blanc immaculé pratiquement aussi pur que celui que j'inspire.
Que la paix soit.
(je ne sais plus d'où vient cette prière mais se parler positivement avec son être spitituel permettrait de se transformer de manière étonnante ) _________________ avec metta
viriya |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Jeu 08 Sep, 2011 21:26 Sujet du message: |
|
|
Merci viriya pour ce texte magnifique
Je pense qu'il va avoir du succès ce texte, c'est une perle !  _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
|
Posté le: Jeu 08 Sep, 2011 21:38 Sujet du message: |
|
|
Quelle belle prière Virya, très positive
avec metta
gigi
 _________________ Que tous soient en liaison
Avec les Bouddhas des Trois Temps
Passés, Présents et Futurs,
Ici et Maintenant. |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
fifi

Inscrit le: 18 Mai 2010 Messages: 173
|
Posté le: Jeu 08 Sep, 2011 21:58 Sujet du message: |
|
|
Citation: |
(je ne sais plus d'où vient cette prière mais se parler positivement avec son être spitituel permettrait de se transformer de manière étonnante Smile ) |
J'ai fait ma petite recherche sur Internet et j'ai trouvé un texte plus complet :
> http://lapluiedudharma.over-blog.com/article-40-venir-au-secour-de-tous-les-etres-69665687.html
Dans ce texte trouvé dans le lien cité ci-dessus, il s'agit d'un hommage dédié au bodhisattva Ksitigarbha, mais qui est-ce ?
J'ai bien trouvé ce lien, mais j'aimerais bien en savoir + !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ksitigarbha _________________ Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d'un individu sont celles qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie. (Carl R ROGERS) |
|
Revenir en haut de page |
|
 |
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
|
|