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Forum Mettâ Bouddhisme originel
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cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
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Posté le: Mar 26 Avr, 2011 22:01 Sujet du message: |
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Je pense que l'on a écris nos messages au même moment
Comme quoi, c'est lorsqu'on lâche prise que l'on trouve des réponses
Ces textes sont intéressants, je devrais rechercher moi-même, mais quand on sait pas ou, c'est frustrant,
Ce qui m'étonne c'est que le Bouddha a eu des contacts tout de même étroits avec les Dévas et on les représentes plutôt vaguement dans les écrits, et l'Enseignement à tirer de tout cela c'est que l'on a des amis Dévas prêts à nous aider sur la Voie
merci Viriya
Viryia dit:
Citation: | Pour ce qui est de la nourriture céleste, il y a plusieurs sortes
- sous forme énergétique
- sous forme matérialisée.
Cela est relaté dans les suttas ou les commentaires.
- Le Bouddha avant son éveil, a reçu une offrande de repas préparée par une femme pieuse nommée Sujâtâ mais sa nourriture avait été super-énergisé par les devas, permettant au Bouddha par la suite de demeurer 49 jours sans manger. ( http://www.dhammadana.org/bouddha/voie_moyenne.htm )
- Le Ven Anuruddha avait un lien-kammique avec une Deva qui était sa femme. Elle le suivait pour lui faire des offrandes (en matérialisant par exemple trois grands morceaux de tissus pour faire une robe de moine) ou suggérait aux gens de faire des offrandes de nourriture.
- Le cas du Ven Sivali est encore plus extraordinnaire. Il avait un auspicieux fruit-kammique qui fait qu'il disposait toujours en abondance des quatre nécessités (nourritures, robes, abri, médicaments). Ce fruit extraordinnaire a son origine dans une vie des éons auparavant où il aspirait à devenir un disciple premier en abondance des 4 nécessités et servait avec dévotion le Bouddha et la sangha, au temps du Bouddha Padumuttara et du Bouddha Vipassi. Si bien qu'une fois, le Bouddha Gotama et ses moines devaient se rendre à une cité, soit ils traversaient la forêt mais au risque de ne pas avoir d'aumône, soit ils contournaient la forêt en traversant les lieux d'habitation pour pouvoir faire l'aumône. Quand le Bouddha a su que le Ven Sivali était présent dans le groupe, il a décidé de traverser la forêt, sachant que les Devas vont faire des offrandes en abondance au Ven Sivali et faire ainsi bénéficier le groupe.
Les relations entre les êtres des différents plans ainsi que les pouvoirs supranormaux (comme se dédoubler : cas du Bouddha avec un corps qui continue d'enseigner dans le ciel Tavatimsa et l'autre corps physique sur le plan terrestre) sont bien relatés dans les textes. Mais comme c'est invisible et c'est du domaine "supranormal", il faut avoir de la sensibilité, de l'affinité et de la chance pour pouvoir être au contact avec ces phénomènes ou mieux développer soi même les pouvoirs supranormaux. En tout cas, cet aspect n'est pas essentiel.
Il est préférable de se nourrir de la nourriture spirituelle est en fait l'écoute, l'échange, la réflexion, la méditation sur le Dhamma.
Je vous conseille aussi de lire "Les Grands Disciples du Bouddha" de Ven Nyanaponika Thera, et Hellmuth Hecker
C'est une grande inspiration pour la personne qui suit la Voie du Bouddha Gotama.
Aussi pour les anglophones : Teacher of the Devas (Susan Elbaum Jootla)
http://www.accesstoinsight.org/lib/authors/jootla/wheel414.html
meilleurs souhaits
_________________
avec metta
viriya |
avec metta
gigi
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Dernière édition par cgigi2 le Mer 27 Avr, 2011 4:36; édité 1 fois |
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cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
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Posté le: Mar 26 Avr, 2011 22:10 Sujet du message: |
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Fifi dit:
Citation: | je n'avais aucune réponse. Je croyais la question très bête voir ridicule mais en fait pas du tout c'est ma réaction qui était ridicule.
Merci Viriya pour toutes ces explications, je vais creuser le sujet.
Tu regrettes toujours d'avoir posé cette question après la belle réponse de Viriya ? |
gigi dit:
Ces drôle on écris tous en même temps
Non Fifi je ne regrette pas, et ma très chère Fifi, il n'y a pas de réaction ridicule, tout a une raison d'être
avec metta
gigi
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idir
Inscrit le: 19 Fév 2010 Messages: 46
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Posté le: Dim 10 Juil, 2011 2:46 Sujet du message: |
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pourquoi les moines bouddhistes mangent peu (le bouddha prenait un repas par jour)?
cela les aide-il dans leurs méditations? |
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cgigi2 Modérateur
Inscrit le: 02 Mar 2007 Messages: 793
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Posté le: Dim 10 Juil, 2011 18:00 Sujet du message: |
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Nourrir la pratique
L’attitude face à la nourriture dans le bouddhisme ancien
Par Michel Henri Dufour
L’alimentation est, dans nombre de sociétés, la source de multiples attachements ou rejets, de tabous, d’opinions et de dogmes. C’est également, avec tous les “régimes” qu’elle peut susciter, une préoccupation dominante de notre modernité ainsi qu’un enjeu commercial important.
Pour un bouddhiste tout est nourriture, dans le sens de ce qui permet d’exister (combustible, essence nutritive, cause), que ce soit la nourriture matérielle, le contact des fonctions sensorielles avec le monde extérieur, la (les) conscience(s), ou la volition. Aucune de ces différentes nourritures ne possède plus d’importance ou de noblesse que l’autre, chacune étant nécessaire au fonctionnement harmonieux de l’ensemble corps/esprit humain, si précieux pour la réalisation de la Vérité ultime.
Les laïcs
Dans le bouddhisme ancien il n’existe pour les laïcs aucune prescription particulière en ce qui concerne l’alimentation. On n’y retrouve en effet pas cette obsession de la “pureté” comme dans le brahmanisme ou le jaïnisme ; les tabous en ce domaine, que l’on peut éventuellement rencontrer dans certains pays “bouddhistes”, sont étrangers à l’Enseignement du Bouddha et émanent de traditions religieuses différentes ou de l’animisme sous-jacent.
Le laïc se comportera vis-à-vis des aliments qu’il absorbe comme vis-à-vis de toutes choses, considérées comme objets susceptibles de créer l’attachement générateur de souffrance. En ce sens la pratique d’un bouddhiste sérieux ne sera pas foncièrement différente de celle d’un moine, la séparation n’étant pas si grande que certains voudraient le faire croire, ce sont simplement les conditions environnementales qui changent.
Tout laïc étant censé observer les préceptes de base (au nombre de cinq), en particulier le premier enjoignant de ne pas léser les êtres vivants, il lui appartient, et à lui seul, de prendre les décisions relevant par exemple de sa consommation ou non de produits carnés, en contemplant de façon réaliste l’étendue de sa responsabilité en fonction de ses actions intentionnelles (volontaires et conscientes).
Les moines
La nourriture fait partie des quatre besoins essentiels du moine (les autres étant les vêtements, le logement et les remèdes) et à ce titre doit être acquise de façon harmonieuse, non violente, sans ostentation, et en étroite dépendance avec la communauté des laïcs. C’est pour cela que la nourriture est offerte au moine, qu’il doit la consommer avec gratitude et la considérer avec pragmatisme. De nombreux points de son Code de discipline, Paatimokkha, régissent ce domaine.
Avant le repas le moine récite une réflexion sur ce qu’il s’apprête à prendre ; ce texte peut également constituer une saine base de contemplation pour tout bouddhiste :
« Nous utilisons la nourriture offerte en la considérant de façon correcte : non pas pour s’amuser, ni pour se gaver, ni pour s’engraisser ou pour la beauté du corps ; mais seulement pour entretenir le corps et le conserver en bonne santé nécessaire à la vie pure, pensant : nous allons ainsi détruire la sensation précédente de faim sans produire une nouvelle sensation due à trop de nourriture. Nous serons ainsi libres de toute maladie du corps et vivrons sans inconfort. »
Le moine mange en silence, dans la vigilance analytique (sati) en s’appliquant à contempler sa nourriture selon les divers aspects qui y sont liés, dans un véritable esprit de méditation : la connaissance des ingrédients de sa nourriture, de la véritable nature non attirante et non permanente de sa nourriture, du non-attachement à sa nourriture.
Diverses règles sont à observer pour celui “qui a quitté la vie du foyer”, en particulier il ne lui est pas permis de manger après le passage du soleil au zénith. Néanmoins, toujours dans un souci de réalisme et d’évitement de vaines austérités, en dehors de la période prescrite pour prendre le repas quotidien, le Bouddha a autorisé dans le Code de discipline monastique ancien la consommation de certains aliments reconstituants pour les moines malades et pour ceux qui éprouveraient de la fatigue ou de l’inconfort liés, par exemple, à un travail physique intensif. Ces aliments (considérés comme des remèdes à l’époque du Bouddha) étaient : le beurre clarifié, le beurre frais, l’huile de Tila (sésame), le miel, la mélasse. Ces produits sont remplacés de nos jours par le fromage ou le chocolat ! Les diverses spécifications relatives aux aliments et aux remèdes (les deux se confondant parfois) autorisés sont décrites dans le sixième chapitre du Mahaavagga, l’une des divisions du Livre de la Discipline, le Vinaya Pi.taka.
Il existe des règles particulières concernant les pratiques plus poussées permises par le Bouddha, et observées volontairement par les moines dans certaines circonstances. À l’inverse des règles du Paatimokkha elles ne présentent pas de caractère obligatoire et sont pratiquées dans le but du contentement et de la simplicité des besoins. Elles sont largement répandues chez les moines de la tradition de Forêt, ces moines se remarquant par leur diligence et leur impeccabilité. Ces (treize) règles (dhuta“nga) s’appliquent aux vêtements, à la nourriture, au mode d’habitation et à l’effort. Celles qui regardent tout spécialement la nourriture sont : aller chercher la nourriture offerte par les laïcs ; ne pas choisir le donateur de la nourriture ; ne manger qu’une fois par jour, en demeurant à la même place ; manger toute la nourriture uniquement dans le bol ; ne plus prendre de nourriture après avoir montré que l’on est rassasié.
Toutes les règles relatives à l’alimentation, volontairement observées, n’ont pour but que de cultiver la modération et le contentement vis-à-vis de la nourriture offerte, seule attitude correcte pour tous ceux qui se sont engagés dans la voie monastique instaurée par le Bouddha.
source : Samsâra
Michel Henri Dufour
Association Bouddhique Theravâda
c/o Michel Henri Dufour, 22 rue de la Grange Aubel, 71000 SANCÉ - Tél. : 03 85 20 14 42
avec metta
gigi
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